Les groupes rebelles entrés dans la capitale syrienne, Damas, ce dimanche 8 décembre 2024, ont annoncé fuir
de tyran
Bachar al-Assad, appelant les Syriens exilés à l’étranger à retourner dans un pays Syrie libre
et proclamant Damas libérée de la tyrannie
.
Lancé dans une fulgurante offensive depuis le 27 novembre, depuis le nord-ouest du pays, le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) est arrivé aux portes de Damas ce samedi 7 décembre 2024. Il a annoncé avoir commencer
d’entrer à Damas au petit matin ce dimanche 8 décembre.
« Nous proclamons la ville de Damas libre »
Le tyran Bachar al-Assad a pris la fuite
et nous proclamons la ville de Damas libre
» a annoncé cette coalition de groupes rebelles dans des messages partagés sur l’application Telegram.
Le Premier ministre syrien, Mohamed al-Jalali, s’est dit prêt à coopération
avec tout ce qui est nouveau direction
choisi par le peuple, précisant qu’il serait dimanche matin dans ses bureaux au siège du gouvernement pour toute procédure de remettre
de pouvoir.
«Nous sommes prêts à collaborer» assure le Premier ministre
Ce pays peut être un pays normal, établissant de bonnes relations avec ses voisins et avec le monde. […] mais cette question relèvera de la responsabilité de tout dirigeant que choisira le peuple syrien, et nous sommes prêts à coopérer et à leur fournir toutes les facilités possibles.
a indiqué le chef du gouvernement dans une vidéo publiée sur son compte Facebook.
Le chef rebelle appelle ses combattants à ne pas s’approcher des institutions publiques
Le commandant du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham, qui mène l’offensive des rebelles entrés dans la capitale syrienne, a appelé ses combattants à ne pas s’approcher des institutions publiques de Damas, qui restent sous le contrôle de l’ancien Premier ministre jusqu’à ce que remise officielle
.
Il est totalement interdit à toutes les forces militaires présentes dans la ville de Damas de s’approcher des institutions publiques, qui resteront sous le contrôle de l’ancien Premier ministre jusqu’à la passation officielle des pouvoirs.
selon une déclaration d’Abu Mohammad al-Jolani, qui a commencé à utiliser son vrai nom Ahmed al-Chareh.
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