Ses alliés l’ont laissé tomber… Des sources occidentales parlent de l’effondrement du régime d’Assad en quelques jours

Des sources américaines et occidentales ont confirmé que le régime du président syrien Bachar al-Assad est sur le point de s’effondrer d’ici quelques jours, ajoutant que celui-ci a demandé l’aide de plusieurs pays, mais en vain.

L’agence de presse Reuters a cité des responsables – qui ont parlé sous couvert d’anonymat – selon lesquels l’avancée des combattants de l’opposition indique que le gouvernement d’Assad pourrait être sur le point de s’effondrer.

Selon l’agence, un responsable américain a déclaré que le gouvernement pourrait tomber dans un délai allant de 5 à 10 jours, tandis qu’un autre a déclaré qu’Assad pourrait tomber dans quelques jours, et un responsable occidental était d’accord avec la dernière évaluation.

Par ailleurs, le Wall Street Journal a cité des responsables syriens et arabes et des sources bien informées disant que Bachar al-Assad avait demandé l’aide de plusieurs pays, mais en vain.

Le journal ajoute – citant les mêmes sources – que le gouvernement irakien a rejeté la demande du régime d’Assad de mobiliser davantage de forces, et que l’Iran a secrètement informé les diplomates arabes qu’il était difficile d’envoyer des forces en Syrie.

Le Wall Street Journal a également cité des sources – dont l’identité n’a pas été révélée – selon lesquelles Bachar al-Assad et ses proches étaient inconnus samedi.

À son tour, CBS News, citant des responsables américains, a déclaré qu’« il semble que le règne de la famille Assad soit sur le point de prendre fin », s’attendant à ce que la capitale, Damas, tombe aux mains de l’opposition syrienne.

Le réseau a cité des responsables américains confirmant que les forces iraniennes qui défendaient Assad s’étaient presque complètement retirées de Syrie.

Des minorités rassurantes

Par ailleurs, le New York Times a cité des responsables iraniens affirmant que Hay’at Tahrir al-Sham avait promis dans une lettre adressée à l’Iran de protéger la minorité chiite et les sites religieux.

De son côté, le porte-parole de la salle des opérations militaires de l’opposition syrienne a confirmé à Al Jazeera qu’« il y aura une nouvelle Syrie fondée sur la justice », ajoutant que l’opposition dit à toutes les sectes : « Nous n’avons rien à voir avec vous ».