NARRATIF – Pendant cinq ans, notre spécialiste du patrimoine a suivi, jour après jour, toutes les étapes de ce projet pharaonique. Elle partage ici ses anecdotes et ses souvenirs du chantier.
Le soir du 15 avril 2019, j’étais en train de rentrer chez moi lorsque mon téléphone portable a sonné : « Notre Dame brûle nous n’avons personne là-bas, file ! », me conseille l’un des rédacteurs en chef. Direction le pont d’Arcole qui, heureusement, n’est pas encore bouclé par la préfecture de police. J’arrive sur la place, où des dizaines de caméras sont déjà en place, guettant le communiqué des pompiers de Paris. Le réseau téléphonique est saturé, la foule se rassemble le long des quais. Je resterai jusqu’à une heure du matin. J’avais déjà le sentiment que j’allais avoir une longue histoire avec la cathédrale. Passionnant, souvent polémique, toujours politique, le sujet m’emmènerait partout au cœur du pouvoir, mais aussi partout en France jusqu’aux entreprises haut de gamme.
Parce qu’il se trouvait au cœur de Paris, et parce qu’il avait attiré l’attention et l’argent du monde entier, le chantier attirait les journalistes. Depuis cinq ans, nous…
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