News Day FR

« Des scénarios qui se répètent… » à Lille, le Stade Brestois une nouvelle fois sabordé

Après seulement six minutes de jeu, elle a repris ses habitudes. Une mauvaise habitude qui se répète semaine après semaine et agace Éric Roy. « Ce sont des scénarios qui se répètent et ça devient fatigant. Peut-être que les joueurs se disent que le championnat a été trop facile pour nous, qu’on peut se mettre dans des handicaps dès le début du match”, a ironisé l’entraîneur brestois.

Mené, Brest perd à chaque fois

Cependant, Lille a joué sur un rythme lent et n’a pas semblé flamboyant. Sauf que Brest n’a pas su se différencier et a été sanctionné. Sur son deuxième tir cadré de la rencontre, le Losc parvient à faire le break, aidé par une défense bretonne débordée et un gros travail de David, complété par Haraldsson (44e).

Et on ne voyait pas comment Brest allait pouvoir renverser la situation au retour des vestiaires. « Réagir, c’est bien beau mais quand c’est 2-0, c’est déjà trop tard, a déploré Éric Roy. C’est assez logique, il faut redoubler de vigilance et de pragmatisme. »

Sauf que les hommes de Bruno Genesio ne passaient pas une très bonne soirée, et Brest avait des ressources. Ludovic Ajorque sonne la révolte en réduisant l’écart (48e) puis obligeant Chevalier à réaliser un bel arrêt (52e). En poussant, les Brestois pourraient même croire à l’égalisation. Mais cette saison, lorsqu’ils sont en retard, les joueurs d’Éric Roy perdent toujours en championnat (six défaites).

“C’est triste, c’est frustrant, mais malheureusement, c’est la réalité”

Sur un ballon mal repoussé par Bizot, David marque un doublé (69e) et met définitivement fin aux espoirs brestois. « À partir du moment où vous offrez des cadeaux aussi monumentaux à un adversaire de cette qualité, il y a très peu de chances que vous repartiez avec quelque chose de positif. Ces trois buts, vous les offrez à l’adversaire”, a pesté l’entraîneur brestois. En clair, le Stade Brestois, avant la Ligue des Champions (un nul pour cinq défaites) et à l’extérieur (six revers, soit un de plus que sur l’ensemble de l’année écoulée en Ligue 1), n’y parvient pas.

Et sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy, le match contre Lille a quasiment compilé tous les défauts actuels de Brest pour pouvoir viser plus haut. ” Il faut pouvoir retrouver une certaine capacité d’analyse des situations, des moments difficiles à gérer dans le match. Tout comme l’an dernier, j’ai trouvé qu’on avait beaucoup de maturité par rapport à ça et on a beaucoup bâti notre saison sur la solidité, rappelle Éric Roy. Mais aujourd’hui, c’est trop facile pour nos adversaires. C’est triste, c’est frustrant, mais malheureusement, c’est la réalité. »

La fiche technique

Arbitre: M. Bastien.

Spectateurs: 38 128.

MAIS. Lille: David (4’sp, 69′), Haraldsson (44′); Stade Brestois: Ajorque (48′).

Avertissements. Lille: André (80′); Stade Brestois: The Cardinal (6′).

LILLE : Chevalier – Mandi, Diakité, Alexsandro, Gudmundsson – André (c.), Mukau (Gomes, 83′) – Zhegrova (Cabella, 83′), Haraldsson (Bouaddi, 62′), Fernandez-Pardo (Sahraoui, 62′)- David. Non inclus : Mannone, Fernandes, Touré, Bayo. Entraîneur : B. Genesio.

BRESTOIS STADIUM: Bizot – Haïdara, Le Cardinal, Chardonnet (c.), Zogbé – Magnetti, Camara (Salah, 76′) – Pereira Lage (Sima, 65′), Doumbia (Fernandes, 76′), Baldé (Del Castillo, 46′) – Ajorque. Ne sont pas inclus : Coudert, Ndiaye, Amavi, Camblan, Diop. Entraîneur : E. Roy.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :