DÉCRYPTION – Jusqu’à l’annulation surprise de l’élection présidentielle par la Cour constitutionnelle, vendredi 6 décembre, à deux jours du second tour, la victoire de ce nationaliste pro-russe, soutenu par une partie de l’Église orthodoxe, semblait inévitable.
Envoyé spécial à Bucarest et Constanta
L’archevêque Teodosie Petrescu sonde ses interlocuteurs d’un regard pénétrant, tandis que le vicaire qui l’assiste finit de brosser sa longue barbe blanche. Puis le prélat, coiffé d’un bonnet de velours indigo, commence son panégyrique.
En théorie, précise-t-il, sa position lui interdit de commenter les événements politiques. Mais, à l’approche du second tour de l’élection présidentielle roumaine – finalement annulé vendredi à la dernière minute par la Cour constitutionnelle –, il ne compte pas se priver de dire tout le bien qu’il pense du candidat nationaliste et russophile Calin Georgescu.
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« Je fais, assure-t-il d’une voix qui craque comme sous le coup de l’émotion, parce qu’il est plus un homme de Dieu qu’un homme politique. C’est un croyant, petit-fils et arrière-petit-fils d’un prêtre, qui défend les valeurs chrétiennes et s’intéresse à la vie quotidienne des Roumains. Contrairement à la plupart des autres candidats, il…
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