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deux syndicats retirent leur appel à la grève, deux autres le maintiennent

L’Unsa-Ferroviaire et la CFDT-Cheminots renoncent à l’appel à une grève renouvelable à partir du 11 décembre 2024, après la signature d’un accord social pour les salariés de Fret SNCF mutés en filiales en janvier, ont-elles annoncé ce vendredi 6 décembre.

Les deux organisations syndicales ont également validé un accord social concernant les cheminots transférés dans les filiales TER, où le marché est ouvert à la concurrence.

En revanche, la CGT-Cheminots et Sud-Rail maintiennent leur appel à une grève renouvelable pour obtenir un moratoire sur le démantèlement de Fret SNCF.

Un sujet « d’intérêt général »

La grève renouvelable est « une bataille d’intérêt général qui ne concerne pas que les cheminots »» a déclaré l’intersyndicale en début de semaine, avant d’être reçue par le ministre des Transports François Durovray, aujourd’hui démissionnaire en raison de la censure contre le gouvernement Barnier.

« L’écoute et le dialogue payenta réagi le ministre démissionnaire sur le réseau X ce vendredi. Je salue la décision de l’Unsa et de la CFDT de retirer leur appel à la grève de la SNCF le 11 décembre. C’est une preuve de responsabilité qui va dans le sens de l’intérêt général. Je poursuivrai mes discussions avec les syndicats dans le même état d’esprit. »

La CGT et Sud-Rail inquiets du manque de budget

Les cheminots craignent que l’absence de budget pour 2025 ne fasse peser un risque sur la viabilité économique des futures filiales – Hexafret et Technis – qui doivent remplacer Fret SNCF au 1est Janvier.

Le gouvernement avait prévu dans le budget une aide supplémentaire de 30 millions d’euros pour les wagons isolés (trains transportant des charges pour plusieurs clients), condition essentielle à la survie des filiales, selon le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou.

“Les aides 2025 ne s’appliqueront pas et on sait que la viabilité des deux prochaines filiales dépend de ces aides”a prévenu le secrétaire fédéral de Sud-Rail, Julien Troccaz, le 3 décembre. Les 4.500 salariés de Fret SNCF risquent d’être mutés “dans des cartons dont la viabilité économique n’est pas garantie”il a insisté.

 
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