L’actualité politique n’a jamais été autant évoquée que ces derniers jours. Une motion de censure a été votée contre le gouvernement de Michel Barnier, obligeant ainsi le président de la République à trouver un nouveau Premier ministre. Lors du vote des députés à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen a confié avoir été victime d’une séquence qu’elle n’oubliera jamais. Face à Christine Kelly sur l’antenne de CNews ce jeudi 5 décembre, elle a fait des révélations inattendues.
“Je crois qu’en 25 ans de carrière politique, je n’ai jamais vraiment ressenti de misogynie”, commença-t-elle.
Marine Le Pen a choisi d’être transparente :
“Et la première fois que j’ai ressenti cela, c’était précisément lors de cette séquence. » a-t-elle poursuivi avant d’évoquer un moment précis :
“C’est à dire un peu du côté ‘femme faible ne supporte pas la pression'” qu’on va lui mettre.
Marine Le Pen a très mal digéré les propos qui lui ont été adressés et elle a souhaité se défendre publiquement. “J’ai même entendu sur un de vos plateaux que ‘Marine Le Pen est une femme vexée'”, » déclare-t-elle, faisant référence aux propos tenus par l’avocat Alain Jakubowicz. Si le but était de l’affaiblir, Marine Le Pen affirme que cela n’a pas fonctionné.
Marine Le Pen : « Il n’y a rien de non-dit »
Marine Le Pen mène une carrière politique depuis de nombreuses années.
“Tout cela était encore un ton que je n’étais pas habitué à ce que les gens utilisent envers moi. »
, a-t-elle déclaré. Elle poursuit ses propos en affirmant qu’au fil des années, elle a montré ce qu’elle attendait des personnalités politiques. « Il semble que j’ai démontré, au cours de ma carrière politique, qu’il est relativement peu probable que je cède aux pressions, plus fortes que de nombreux autres dirigeants politiques, quel que soit leur sexe. » a-t-elle confié.
Toujours selon ses propos, elle n’aurait pas « Je n’ai jamais fait de furtivité. Il n’y a rien de non-dit ».
Marine Le Pen avait bien l’intention de se défendre contre les critiques qui lui étaient adressées. «Je dis ce que je vais faire. J’ai annoncé tout au long de la semaine précédant le vote : “attention, le risque existe, M. Barnier prend le chemin de la censure, il faut qu’il prenne ça au sérieux”,
se souvient-elle. Si son parti a voulu alerter sur l’éventuelle décision qui allait être prise, il semble que ses propos n’aient pas été pris au sérieux. “Jusqu’au dernier momentils se sont dit “Marine Le Pen, elle cherche la respectabilité” , dit-elle.
Marine Le Pen : une femme qui affirme ses convictions
Longtemps président du parti Rassemblement national, c’est désormais Jordan Bardella qui en est à la tête. Cependant,
Marine Le Pen a toujours un rôle très important et lorsqu’il s’agit d’exprimer sa pensée, elle n’hésite pas. « Ils pensent pour nous, ils savent mieux que nous ce que nous avons dans la tête », » a-t-elle déploré à propos des autres partis politiques. “Ils pensaient qu’ils nous donneraient trois miettes et que cela suffirait”, » conclut Marine Le Pen, qui démontre une nouvelle fois qu’elle ne veut pas que cela se produise. Cette motion de censure a été discutée plusieurs jours avant d’être finalement votée. Michel Barnier a démissionné auprès d’Emmanuel Macron, qui l’a immédiatement accepté.
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