Du retour des Anookis à celui du cavalier enneigé de Bellecour, les 25 ans de la fête des lumières seront marqués par le retour des œuvres emblématiques du dernier quart de siècle, à partir de ce jeudi 5 décembre.
La Fête des Lumières honorera son quart de siècle en célébrant quelques-unes de ses plus belles créations. Cette 25e édition, qui s’ouvre ce jeudi et se poursuivra jusqu’à dimanche soir, propose en effet le retour de six des œuvres les plus marquantes projetées depuis 1999, en plus de 26 créations originales. Les célèbres esquimaux Anookis reviendront sur les bords du Rhône, tout comme le petit géant espiègle de la place des Terreaux et la boule à neige poétique de Bellecour.
Preuve de sa persistance dans les mémoires, ce J’aime Lyon de Jacques Rival et sa statue boule de neige de Louis La pierre immaculée de la fontaine des quatre nymphes se parera des couleurs de l’arc-en-ciel dans une profusion de tons. L’artiste français inventeur du procédé chromolithe, Patrice Warrener, rehaussera le monument pour la quatrième fois. « Son maître mot : la couleur, rien que la couleur »il promet.
B. Durand
Après avoir emprunté la place des Célestins voisine et découvert deux nouvelles œuvres plus abouties, le visiteur arrivera sur les quais de Saône pour apprécier le tableau L’enfant de la lumière. Le jeune héros projeté sur les façades pastel du Vieux Lyon voyage dans le - avec sa lampe à incandescence. La présence en arrière-plan de la basilique de Fourvière, illuminée par la Région, guidera alors les plus téméraires vers « la colline qui prie ». Ils découvriront des animations 3D mettant en valeur la féminité.
Un 8 décembre « familial et populaire »
En contrebas, la cathédrale Saint-Jean et sa rosace seront encore une fois incontournables, avec une œuvre unique. Baptisé Mèreil fera flamboyer la façade séculaire, ses pierres devenant montagnes et rochers balayés par les eaux et les vents. Il faudra ensuite emprunter la rue Saint-Jean ou la rue du Bœuf pour remonter le Vieux-Lyon, privé cette année de ses vapeurs de vin chaud.
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Le visiteur pourra profiter de deux nouvelles œuvres sur la façade de la place du Change et de la gare Saint-Paul avant de revenir sur la Presqu’île pour un nouveau classique. Sur la Place des Terreaux, le Petit géant découvert en 2008 est de retour. Cet enfant endormi s’amusera à projeter ses rêves espiègles sur les façades du Musée des Beaux-Arts et de la mairie.
Les ingrédients du « fête populaire et familiale » recherché par la municipalité se retrouvera également de l’autre côté du Rhône avec le retour très attendu des Anookis. Après l’opéra, Saint-Paul et Bellecour, les deux Inuits joueurs et curieux, appréciés pour leur lumière réconfortante, leurs onomatopées et leur rondeur, exploreront le parc de la Tête d’Or. Plus au sud, le parc Blandan accueillera un « boum » familial haut en couleur qui devrait ravir les plus petits. Les familles pourraient commencer la visite par les parcs et travailler à rebours sur notre parcours.
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