Les Demoiselles de Rochefort, Yentl, Peau d’Âne… Il était une fois Michel Legrand rend hommage à la vie fabuleuse de ce compositeur dont les mélodies restent intemporelles. Ce documentaire émouvant et riche est désormais visible en salles.
Des compositions intemporelles
“La musique c’est la vie« . Michel Legrand entre au Conservatoire de Paris à l’âge de 10 ans et s’impose rapidement comme un surdoué. 3 Oscars et 75 ans plus tard, il se produit pour la première fois à la Philharmonie de Paris devant un public captivé.
De la chanson au cinéma, ce véritable virtuose n’a cessé de repousser les limites de son art, collaborant avec des légendes comme Miles Davis, Jacques Demy, Charles Aznavour, Barbra Streisand ou Natalie Dessay. Son énergie infinie fait de lui l’un des compositeurs les plus acclamés du siècle et ses mélodies flamboyantes continuent de nous enchanter.
Les mélodies envoûtantes de Michel Legrand résonnent encore aujourd’hui et sont associées aux films les plus cultes du cinéma.
Michel Legrand, un homme extraordinaire
“J’avais vraiment l’impression, au fur et à mesure du tournage du film, que je filmais le testament de Michel Legrand.», explique David Hertzog Dessites, le réalisateur. Bercé par les mélodies de Michel Legrand depuis sa plus tendre enfance comme la bande originale de Once Upon a Time in Space, il découvre le film Yentl en 1983. Ce fut une révélation pour le jeune garçon : dès lors, la folie créatrice du compositeur s’installe. de David Hertzog Dessites et ne l’a plus jamais quitté.
Il était une fois Michel Legrand dresse le portrait d’un virtuose mais aussi celui d’un homme complexe, dont le perfectionnisme atteint des sommets.
“Je voulais montrer qui était vraiment cet homme.explique le réalisateur. Et c’est vrai qu’il y a ces moments qui ne sont faciles pour personne et qui font partie intégrante du personnage. Il faut comprendre que Michel était vraiment un enfant, un enfant de 12 ans dans le corps d’un homme de 85 ans, qui peut vous dire : « Je ne suis pas content, je n’ai pas mon jouet.« Michel Legrand était un Peter Pan des - modernes. »
Un documentaire intimiste et émouvant
Outre les collaborations avec Jacques Demy et ses contemporains de la Seconde Vague, David Hertzog Dessites s’est penché sur ce qui existait à l’INA et a ainsi découvert près de 32 heures d’archives, pour certaines jusqu’alors inconnues du public. À ces précieuses séquences s’ajoutent des instants filmés du processus créatif de Michel Legrand, s’ouvrant généreusement à l’œil aiguisé de la caméra.
Des témoignages touchants dans lesquels se glissent parfois des anecdotes comiques ponctuent également le film. Pas question non plus d’oublier ses concerts mémorables à la Philharmonie de Paris ou ses collaborations avec les chanteurs français les plus célèbres de son époque.
L’enregistrement des derniers instants scéniques de Michel Legrand bouleversera autant les admirateurs du compositeur que les spectateurs novices, qui sortiront sans doute du cinéma en fredonnant les mélodies de Michel Legrand.
Poignant et vibrant d’intensité, Il était une fois Michel Legrand peut désormais être vu en salles.
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