Si le bilan est d’au moins 79 morts selon le ministère congolais de la Santé, l’agence américaine Associated Press cite un bilan compris entre 67 et 143 morts au 2 décembre.
Depuis fin octobre, une mystérieuse maladie mortelle sème la panique en République démocratique du Congo. Dans la province du Kwango, à l’ouest du pays, à la frontière avec l’Angola, au moins 79 personnes sont mortes. Mais les résultats pourraient être bien plus dramatiques, estiment le vice-gouverneur de la province Rémy Saki et l’agence américaine Presse associée tous deux évoquent un bilan compris entre 67 et 143 décès, entre le 10 et le 25 novembre.
Des symptômes similaires à ceux de la grippe
Selon le ministère congolais de la Santé, les personnes infectées présentaient des symptômes similaires à ceux de la grippe : fièvre, maux de tête, toux, écoulement nasal, anémie, difficultés respiratoires, etc. « Une équipe d’experts en épidémiologie est attendue dans la région pour prélever des échantillons et identifier le problème »a déclaré le vice-gouverneur de la province, Rémy Saki, qui a également pris des mesures précises. “Il a été demandé aux agents de l’immigration de pouvoir limiter les déplacements des populations, d’enregistrer les entrées et sorties des personnes venant des villages environnants”il a détaillé aux médias allemands DW.
Une équipe de l’OMS sur place
Sur Facebook, le ministère de la Santé conseille “pour éviter les rassemblements de masse” et de « signaler tout cas suspect ou décès inhabituel aux autorités sanitaires locales ». Les résidents sont également invités à “respecter les règles élémentaires d’hygiène”, comme le lavage régulier des mains « avec eau et salon ». Par ailleurs, il a été recommandé à la population d’éviter tout contact avec les cadavres afin d’éviter et de limiter la contamination.
https://edition.cnn.com/2024/12/03/health/mystery-disease-congo/index.html
Le gouvernement congolais a lancé un rappel national et international d’envois de matériel médical.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) suit la situation de près. Un membre de leur équipe a été envoyé sur le terrain pour prélever des échantillons et procéder à des analyses, a indiqué un employé de l’organisme sous couvert d’anonymat.
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