UNprès le sacre de Frédéric Le Guen-Geffroy, champion du monde de croûte de pâté l’an dernier, la France perd son titre en 2024 ! Et celui-ci revient au Japon, qui l’avait remporté lors des trois éditions précédentes. Lundi soir, à Lyon, se tenait la quinzième finale du désormais célèbre concours culinaire. En 2009, quand Arnaud Bernollin, Audrey Merle, Gilles Demande et Christophe Marguin, amis et gastronomes lyonnais, décident de créer le championnat du monde du pâté en croûte, tout le monde se moque au nez.
Quinze ans plus tard, ce plat est devenu à la mode, en partie grâce à eux. Et leur championnat fait la une de l’actualité gastronomique. Cette année, le jury était présidé par la chef doublement étoilée Stéphanie Le Quellec (La Scène à Paris), entourée notamment de Christophe Bacquié, basé au Mas des Eydins à Bonnieux (Vaucluse), d’Amandine Chaignot, qui a revisité un autre plat totem des sportifs. lors des JO de Paris, ainsi que d’anciens vainqueurs de la compétition, comme Frédéric Le Guen-Geffroy ou Yohan Lastre, sacré en 2012.
Taiki Mano sacré champion du monde des croûtes de pâté
Ils connaissent désormais le nom de leur successeur : Taiki Mano, qui travaille au restaurant Les Saisons, situé au sein de l’Hôtel Impérial de Tokyo, dont la brigade est dirigée par Thierry Voisin. Son « pâté à la feuille d’or, canard, foie gras, porc, ris de veau et poivre vert » a clairement mis tout le monde d’accord. Et le Japon s’impose définitivement comme l’autre pays du pâté en croûte puisque c’est Seigo Ishimoto, du restaurant Le Cœur à Kobe, qui se classe deuxième avec son « pâté en croûte d’automne au parfum de yuzu », composé, entre autres, de foie de volaille, foie gras cuit et trompettes de la mort.
Sur la troisième marche du podium, on retrouve Damien Raymond, officiant chez le traiteur Daniel Gobet à Divonne-les-Bains (Ain), ancien vainqueur du concours.
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Pendant près de trois heures, les membres du jury ont dégusté, à l’aveugle, une quinzaine de tartes venues de toute l’Europe (France, Royaume-Uni, Danemark…) mais aussi d’Amérique du Sud et du Nord et, donc, d’Asie. Comme l’exige la réglementation, chaque exemplaire est soigneusement examiné avant dégustation puisque l’élégance et le style – de la pièce dans son ensemble mais aussi de la tranche une fois découpée – jouent un rôle important. La qualité et le goût de la gelée, de la pâte et l’harmonie gustative globale sont les autres critères d’évaluation. Et à ce petit jeu, c’est Taiki Mano qui gagne cette année.
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