Quelque 40 000 taxis assurent le transport médical. Cela représente une dépense annuelle de trois milliards d’euros pour l’Assurance maladie, qui cherche à faire des économies via “un système plus efficace, plus compréhensible”, explique son directeur général tandis que les taxis manifestent contre une nouvelle tarification des transports sanitaires.
Publié le 12/02/2024 12:15
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“Nous allons très prochainement faire de nouvelles propositions aux représentants des taxis, nous ne sommes pas du tout au bout des discussions”, a assuré lundi 2 décembre sur franceinfo Thomas Fatôme, directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie, alors que plusieurs opérations escargots sont réalisées dans plusieurs départements par des taxis qui dénoncent la nouvelle tarification des transports sanitaire.
Discussions “ne sont pas figés, nous sommes dans une phase de dialogue, nous comprenons les réactions des taxis”il a ajouté. Un projet d’accord-cadre prévoit de passer d’environ 1,50 euro par kilomètre pour le transport sanitaire à 1 euro par kilomètre. “Bien sûr”cela peut changer, souligne-t-il.
Certains taxis évoquent une baisse significative de leur chiffre d’affaires si cette nouvelle tarification était appliquée. « On n’est pas du tout dans l’ordre de grandeur que j’entends parfois parler de 30 à 40 % de baisse du chiffre d’affaires. Ce n’est pas du tout le cadre économique que nous proposons aujourd’hui.»affirme Thomas Fatôme. Le directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie a bousculé certaines idées reçues sur la portée de ce nouvel accord : « Il n’est absolument pas question de remettre en cause le rôle des taxis. Plusieurs millions de patients sont transportés par des chauffeurs de taxi. Nous voulons un système plus efficace, plus compréhensible, qui permette une meilleure prise en charge des patients et qui garantisse également la viabilité économique des taxis », il a expliqué.
Environ 40 000 taxis assurent le transport médical. Cela représente une dépense annuelle de 3 milliards d’euros pour l’Assurance Maladie. « Il n’est évidemment pas question de transporter n’importe quel patient, quelle que soit sa condition, pour assurer un transport partagé. Il n’est évidemment pas question de ne plus payer le temps d’attente » pour les taxis, a-t-il assuré. « Nous pouvons économiser de l’argent en organisant mieux le système »insiste-t-il. Le message principal de Thomas Fatôme « c’est le dialogue, la discussion, la consultation ». Il est situé « résolument dans le dialogue » et ne veut pas regarder “date limite” pour les discussions. Il souhaite que nous puissions “Trouver un point d’atterrissage” avec des taxis « dans les semaines à venir ».
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