Le président du parti d’extrême droite, Jordan Bardella, estime que le Premier ministre a jusqu’à 15 heures ce lundi 2 décembre pour « revenir sur sa copie ».
Le sort du gouvernement Barnier déjà décidé ? Invité ce lundi 2 décembre sur RTL, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a indiqué que “sauf miracle de dernière minute”, le parti d’extrême droite allait “activer le mécanisme du vote de censure”.
« Si Michel Barnier revoyait sa copie d’ici 15 heures », les troupes lépénistes pourraient changer d’avis. “Mais j’ai peu d’espoir qu’il soit touché par la grâce étant donné que nous sommes sciemment ignorés et méprisés depuis plusieurs mois”, ajoute Jordan Bardella.
Le gouvernement Barnier « responsable »
Lors de cette même interview, Jordan Bardella l’a assuré, “c’est fini” concernant le budget, renvoyant la “responsabilité” au gouvernement sur RTL. La présidente du RN évoque les déclarations au Parisien de Laurent Saint-Martin, ministre du Budget, ce week-end.
Ce dernier a affirmé dans le quotidien que le texte n’était plus sujet à changement, après les concessions de Michel Barnier, notamment sur l’électricité.
“Quand le ministre du Budget dit ‘je ne bougerai plus’, c’est justement qu’il envisage et reconnaît la fin du cycle de négociations”, estime Jordan Bardella.
Nouvelles concessions
Ce lundi, l’Assemblée nationale se prononce sur le très sensible budget de la Sécurité sociale, avec la possibilité de recours au 49.3 et déjà la perspective d’une motion de censure de la gauche et du Rassemblement national.
Ce texte, le PLFSS (projet de loi sur le financement de la sécurité sociale), issu d’un compromis entre une commission de sénateurs et de députés, sera examiné à partir de 15 heures.
Dans l’état actuel des choses, il ne devrait être voté ni par la gauche ni par l’extrême droite, dans une Assemblée divisée.
Après avoir obtenu que le gouvernement abandonne la hausse des taxes sur l’électricité et diminue l’aide médicale de l’État (AME) aux sans-papiers, le RN réclame de nouvelles concessions, notamment sur la revalorisation des retraites ou un retour sur la réduction des remboursements de certaines pensions. médicaments.
Mais durant le week-end, le ministre des Comptes publics Laurent Saint-Martin a soutenu le texte tel que validé par la commission paritaire qui a réuni une quinzaine de sénateurs et députés.
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