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“Je rêve de quelque chose d’encore plus grand”

“L’année dernière, j’ai appris à jouer jusqu’au bout”

Durant sa préparation estivale, du massif du Vercors en , à la Suisse, en passant par le futur site olympique de biathlon, Antholz/Anterselva, en Italie, Éric Perrot aiguise sa condition, se concentre sur son tir et se projette sur son plus grand rêve : le JO d’hiver de Milano Cortina 2026.

Impatient de revenir à la compétition – « Ça devient un peu long ! » » – le biathlète aurait sans doute souhaité que la saison 2023-2024 se termine un peu plus tard, après avoir enchaîné les performances de haut vol lors des dernières courses (victoire au sprint à Soldier Hollow, 3e place à Canmore en poursuite) .

« Je garde de très très bons souvenirs de la fin de la saison dernière. Non seulement les victoires aux Championnats du ou individuellement, mais aussi le fait de pouvoir se battre avec les meilleurs, d’être parmi eux et à chaque départ d’avoir l’opportunité de se battre pour les meilleures positions. Depuis que je suis petite, je me bats pour arriver à ce niveau”

« D’année en année, ça allait très vite, mais au final, j’ai pu franchir chaque pas. L’année dernière, j’ai appris à jouer jusqu’au bout et j’espère pouvoir repartir avec cette même dynamique… mais évidemment, je rêve de quelque chose d’encore plus grand”, confie-t-il à Jeux olympiques.com.

Préparation axée sur le tir pour viser plus haut

Après s’être concentré sur les progrès en ski au cours des dernières années, Éric Perrot s’est concentré principalement sur son tir cet été.

« Les bons progrès en ski que j’ai réalisés au cours des quatre dernières années m’ont permis d’atteindre un niveau qui me permet de concourir pour des podiums, voire des victoires en Coupe du monde. Maintenant, j’ai changé l’orientation pour me concentrer sur la prise de vue. »

« J’ai essayé de mettre en valeur ce travail de tournage qui était nécessaire. J’ai dû creuser un peu pour savoir quels détails je pouvais améliorer, et je pense que cela a plutôt bien payé. »

Un travail technique, mais aussi un travail mental. À chaque série, à chaque entraînement, le jeune espoir s’est appliqué à une haute intensité mentale, facteur essentiel de progression.

« Parfois, quand on répète beaucoup de séances, cela devient un peu une routine. Il faut donc mettre beaucoup d’intensité, beaucoup de présence dans chaque geste, car sinon cela peut dégrader la qualité de l’entraînement. La force d’intention dans chaque geste que l’on pose dans le sport de haut niveau est très importante. »

Un effectif qui lui a permis de se faire une place au sein d’une équipe de France masculine composée de médaillés olympiques aux fortes personnalités.

 
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