le retour contrasté de Gonçalo Ramos

Absent depuis sa blessure à la cheville au Havre le 16 août, lors de la première journée de Ligue 1, Gonçalo Ramos a fait son grand retour dans le onze des champions de France en titre. Aligné à la pointe de l’attaque face au FC Nantes, l’attaquant portugais – chaleureusement plébiscité avant le match – n’a pas tardé à se faire remarquer. Dès la deuxième minute de jeu, le numéro 9 parisien a dévié un centre de Nuno Mendes au premier poteau pour retrouver Achraf Hakimi seul devant le but (1-0). Dans la foulée, il a été à la réception de deux centres de Kang-In Lee (5e) puis de Fabian Ruiz (8e) mais Patrik Calgren a gardé un œil sur la situation. Un début de match tout proche de faire mentir Luis Enrique.

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« Il semble que Gonçalo soit la solution à tous les maux du monde. En réalité, la solution ne réside pas dans un joueur ou deux, ni même dans un joueur que nous pourrions recruter et qui serait la solution. La solution est de s’améliorer en équipe.avait en effet assuré le technicien espagnol quelques heures avant la réception des Canaris. Oui, mais au fil des minutes, la sortie médiatique de l’ancien coach de la Roja s’est révélée de plus en plus d’actualité. En difficulté lors du premier acte avec 11 petites balles touchées (et pas plus de 15 avant l’heure de jeu), l’ex-artificier de Benfica a eu toutes les difficultés du monde à se sortir du marquage de Nicolas Pallois ou Nathan Zeze. Une prestation globalement trop discrète, à l’image de sa deuxième période où elle a été elle aussi bien trop brouillonne, à l’exception de cette déviation dans les six mètres, proche de profiter à Joao Neves (56e).

Ramos n’a pas tout changé…

Crédité d’un 5,5 par la rédaction de FM, l’attaquant de 23 ans a logiquement affiché sa frustration au micro de DAZN après cette nouvelle prestation insipide des Parisiens sur le plan offensif. « Nous avons été meilleurs que Nantes mais c’était un match difficile car nous n’avons pas réussi à marquer plus de buts. Nous nous sommes créés beaucoup d’occasions mais gardons la tête haute et continuons à travailler. Il lui a manqué de finir et de rester calme devant le but.. Resté sur le terrain malgré son manque de rythme et ses 20 petites minutes jouées mardi soir à Munich, le natif d’Olhão a néanmoins été salué par son entraîneur au coup de sifflet final. Gonçalo Ramos est un vrai buteur, nous lui avons demandé d’être présent, a d’abord relevé l’Espagnol au micro de la chaîne avant de féliciter son protégé, tout en rappelant qu’il n’était pas la solution ultime aux problèmes rencontrés actuellement par le PSG.

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« Tu m’as toujours parlé du mauvais numéro 9, et cette fois, c’était un neuf. Et qu’est-ce qui a changé ? C’est une blague bien sûr mais la solution ne vient jamais d’un seul joueur. Nous devons nous améliorer en tant qu’équipe, en tant que club. Il faut bien sûr aussi s’améliorer lors du mercato, en profiter pour améliorer l’effectif, mais la solution est toujours globale. C’est un joueur de surface toujours en mouvement, qui génère des occasions de but et je suis content de ce qu’il a apporté tout au long du match.. Après une première campagne parisienne à 14 buts et 2 passes décisives en 40 matches et en attendant d’éventuels ajustements lors de la prochaine fenêtre hivernale, Gonçalo Ramos tentera quoi qu’il arrive de retrouver, au fil des semaines, tout son potentiel. Une chose est sûre, le Portugais ne peut être considéré, aujourd’hui, comme la solution à tous les maux de ce Luis Enrique version PSG.