News Day FR

Naïma Moutchou accuses Manuel Bompard of “intimidation” in the National Assembly

>
IAN LANGSDON / AFP Naïma Moutchou, vice-présidente d’Horizons à l’Assemblée nationale, 12 novembre 2024.

IAN LANGSDON / AFP

Naïma Moutchou, vice-présidente d’Horizons à l’Assemblée nationale, 12 novembre 2024.

POLITIQUE – “Ça suffit”. La vice-présidente (Horizons) de l’Assemblée nationale Naïma Moutchou s’est plainte ce vendredi 29 novembre d’avoir subi « intimidation personnelle » from the deputy for Bouches-du-Rhône Manuel Bompard, on the fringes of the parliamentary niche of La insoumise. « Une ligne rouge a été franchie »elle croit.

C’est dans un communiqué publié sur X que Naïma Moutchou est revenue sur la séance de la veille qu’elle présidait. Alors que les députés débattaient de l’abrogation, proposée par LFI, de la réforme des retraites, un premier incident impliquant un député MoDem a eu lieu. Mais il n’était pas le seul, selon le député du Val-d’Oise. Elle accuse l’insoumis Manuel Bompard de lui avoir dit : « vous allez payer pour ça, vous allez payer pour ce que vous faites, vous êtes complice oui, vous allez payer pour ça, oui oui, et électoralement. »

Le vice-président a dénoncé des propos qui équivalaient à « intimidation personnelle » et à « une atteinte au respect des institutions et de la fonction que j’incarne. » Et de s’étonner, alors, souligne-t-elle, que les deux autres présidents de séance qui lui ont succédé n’aient pas été pris à partie : “Est-ce parce que je suis une femme?” Et une femme issue de l’immigration ? Est-ce plus facile ? ».

La lecture de ce contenu peut entraîner le dépôt de cookies par l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte tenu des choix que vous avez exprimés concernant le dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies « Contenu tiers » en cliquant sur le bouton ci-dessous.

Lire la vidéo

Manuel Bompard se maintient et se justifie

À ces questions sur le sexisme présumé, voire le racisme, Manuel Bompard répond “infamie”. Dans un tweet, la coordinatrice de La France insoumise “confirmé” après avoir remis Naïma Moutchou à sa responsabilité devant ses électeurs pour “sa participation au blocage organisé de l’abrogation de la retraite à 64 ans”. Pour rappel, l’examen du projet de loi des Insoumis a été écourté en raison du nombre d’amendements déposés par les groupes macronistes. LFI en a fait son cheval de bataille, tandis que l’augmentation de l’âge d’admission a jeté des milliers de personnes à la rue.

But, writes Manuel Bompard, « Aucun d’entre nous n’a jamais proposé de résoudre les différends politiques autrement que par le vote ». « Cette approche de victimisation qui vise à faire croire le contraire est détestable. Les accusations de racisme ou de machisme qui l’accompagnent ajoutent à l’infamie. »ajoute-t-il.

La lecture de ce contenu peut entraîner le dépôt de cookies par l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte tenu des choix que vous avez exprimés concernant le dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies « Contenu tiers » en cliquant sur le bouton ci-dessous.

Lire la vidéo

« Si la séance suivante s’est bien déroulée, c’est parce que la partialité affichée par Naïma Moutchou dans l’organisation des débats a disparu avec les présidences suivantes, alors même qu’elles étaient aussi soutiens du gouvernement »argumente Manuel Bompard, en référence à la troisième séance présidée par Xavier Breton, député DR.

Alors que Naïma Moutchou proteste contre « la stratégie du désordre et du chaos » de la France insoumise – même si la nouvelle législature a été marquée par un changement de ton par rapport aux insoumis de l’hémicycle – Manuel Bompard y voit une tentative de « contre-feu après les violences physiques dont s’est rendu coupable hier dans l’hémicycle un député macroniste récidiviste. » Une référence à Nicolas Turquois, élu MoDem de Vienne, qui a reconnu avoir “échoué” dans l’hémicycle après s’être fâché contre un élu socialiste.

Cet incident donnera lieu à une réunion du bureau de l’Assemblée pour une éventuelle sanction, a confirmé la présidente de la Chambre Yaël Braun-Pivet ce vendredi sur X. Elle a également « a déploré les multiples contestations des présidents de séance qui contribuent à la dérive des débats ».

Voir aussi sur HuffPost :

La lecture de ce contenu peut entraîner le dépôt de cookies par l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte tenu des choix que vous avez exprimés concernant le dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies « Contenu tiers » en cliquant sur le bouton ci-dessous.

Lire la vidéo

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :