Parfait! Anne Hidalgo offre un lapsus mémorable lors du lancement de campagne du candidat qui lui succède

Elle a été parfois louée et très critiquée lors des deux mandats qu’elle a brigué à la mairie de Paris. Mais il y a quelques jours, Anne Hidalgo a décidé d’officialiser son grand départ. Contre toute attente, la maire de Paris ne briguera pas un troisième mandat puisqu’elle ne se représentera pas comme candidate. Une décision mûrement réfléchie à laquelle elle réfléchissait depuis longtemps. C’est donc désormais officiel : Anne Hidalgo ne sera plus maire de Paris en 2026. Si elle a eu le mérite de s’accrocher malgré les tempêtes et les critiques qui se sont abattues sur elle, elle a aussi la fierté de pouvoir dire que sa ville a accueilli les Jeux olympiques, une aventure incroyable pour beaucoup. Cette chance, celui qui prendra sa place ne l’aura pas. Mais justement, une question reste aujourd’hui sans réponse : qui lui succédera ?

Si les Parisiens auront le pouvoir de décision, Anne Hidalgo a une idée de qui elle souhaite voir lui succéder. Et c’est pour Rémi Féraud, actuel maire du 10ème arrondissement de Parisauquel elle a décidé de faire confiance. Et ce jeudi 28 novembre a eu lieu le lancement officiel de la campagne du candidat dans le 20e arrondissement de Paris.

Le lapsus très malvenu d’Hidalgo

Lors de ce moment solennel, Anne Hidalgo a tenu à faire l’éloge du candidat qu’elle soutient devant les élus locaux réunis pour l’occasion. C’est avec une fierté non dissimulée qu’elle lui a remis le foulard porte-bonheur qui lui a permis de remporter les dernières élections municipales, comme elle le rappelle. Si le geste aurait suffi, Anne Hidalgo l’a lié à la parole, et il faut croire qu’elle n’aurait pas dû.

Lors de la remise de l’écharpe, Anne Hidalgo a offert un lapsus mémorable, sans doute l’un des plus beaux de sa carrière politique : «Certains peuvent en rassembler plus que d’autres. C’est le cas d’Emmanuel Grégoire.» Sauf queEmmanuel Grégoire n’est pas Rémi Féraud et en plus, c’est son principal adversaire. Anne Hidalgo souhaiterait également le voir se retirer de la course. Consciente de sa bévue, la maire de Paris s’est vite relevée et a préféré voir le côté positif de son erreur qui a fait rire l’assemblée : «Au moins, cela fera parler les gens de l’événement..» Quoi de mieux que l’humour pour clôturer un chapitre en beauté ?