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«Je pense qu’il m’en aurait donné un»… Deux députés ont failli en venir aux mains à l’Assemblée

l’essentiel
Le député Modem Nicolas Turquois, et son homologue LFI, Antoine Léaument, ont frôlé une altercation physique ce jeudi 28 novembre à l’Assemblée, dans le contexte ultra-tendu des discussions autour de l’abrogation de la réforme des retraites. Le débat public a rarement été aussi électrique dans l’hémicycle.

“Je pense que sans l’intervention des huissiers, il m’en aurait donné un.” Antoine Léaument a ainsi résumé la vive altercation, restée verbale, entre lui et le député Modem de Vienne, Nicolas Turquois, ce jeudi 28 novembre à l’Assemblée.

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Tandis que La insoumise tentait par tous les moyens de mener les débats jusqu’au vote de leur proposition d’abroger la réforme des retraites à 64 ans, et que de l’autre côté, les forces politiques alliées au gouvernement tentaient, en multipliant les amendements, de freiner Au cours des discussions, deux députés ont failli en venir aux mains.

“A cause de toi, je suis menacé”

Selon le député LFI Antoine Léaument, au centre de cette séquence, son homologue Modem, Nicolas Turquois, aurait menacé un député PS. Il lui a ensuite été demandé de quitter la salle, accompagné des huissiers du Palais Bourbon. Et tandis qu’au pied des tribunes, Antoine Léaument lui dit de descendre, on voit sur les images Nicolas Turquois se retourner et se précipiter vers le député LFI de manière menaçante, laissant penser qu’il aurait pu effectivement transformer cette joute verbale en joute physique. .

Lorsque je lui ai demandé de quitter l’hémicycle, le député Turquois est revenu me menacer physiquement.

Les macronistes perdent leur sang-froid.

Leur violence physique n’est que le reflet de leur violence sociale.

Nous supprimerons la retraite à 64 ans.pic.twitter.com/j6nBNuCCKm

— Antoine Léaument ud83cuddebud83cuddf7 (@ALeaument)

Sur BFMTV, Antoine Léaument a donné sa version des faits, expliquant que le député Modem lui reprochait de lui avoir mis une cible sur le dos dans le cadre de l’abrogation de la réforme des retraites, bloquée notamment par les élus Modem. « Il est venu vers moi, il m’a dit ‘à cause de toi, je suis menacé’, ce qui n’est pas vrai. Il a évoqué l’envoi de mails de personnes qui interpellent actuellement les députés macronistes pour qu’ils retirent leurs amendements afin qu’on puisse aller jusqu’à voter l’abrogation de cette réforme des retraites à 64 ans.»

Les menaces physiques n’ont pas leur place à l’Assemblée.

Pas plus que la violence sociale de la retraite à 64 ans.

Quoi qu’il arrive, nous resterons concentrés sur notre objectif.

Défendre la souveraineté du peuple.

Abroger la retraite à 64 ans. pic.twitter.com/NnDuNm0S4k

— Antoine Léaument ud83cuddebud83cuddf7 (@ALeaument)

La tension est en effet montée crescendo dans l’hémicycle tout au long de la journée, pour culminer avec cet incident survenu vers 22 heures, lorsque Nicolas Turquois est venu se plaindre auprès du député PS Mickaël Bouloux des menaces et insultes reçues par sa famille en raison de son opposition aux retraites. réforme.

« Ma famille a été menacée ! Et ce sont des gens de votre village ! », aurait-il déclaré au député d’Ille-et-Vilaine, selon un article de Figaro. Le président du groupe MoDem Marc Fesneau est intervenu, ainsi que des huissiers, avant sa sortie de l’hémicycle, précise-t-on.

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