Il y a eu des moments dans ce match où il s’agissait de savoir avec combien de joueurs le Club de Bruges avait envie de gagner. Alors que Cameron Carter-Vickers inscrivait un but contre son camp embarrassant pour envoyer les Belges devant, le Celtic était dans un état de panique.
Le Celtic n’a aucune raison de se soucier d’avoir arraché un point. En effet, la débauche de Bruges ne devrait en aucun cas inquiéter Brendan Rodgers. Ce match nul, obtenu grâce au but glorieux de Daizen Maeda, laisse le Celtic sur la bonne voie pour atteindre les huitièmes de finale de la Ligue des Champions.
C’est un résultat qui prouve la beauté du Football ; Le style et l’audace de Bruges ont finalement été égalés par le désir du Celtic de ne pas perdre. Pas étonnant que Rodgers ait fait preuve de satisfaction par la suite, même si son affirmation selon laquelle le Celtic était la meilleure équipe en seconde période était très douteuse. Huit points en cinq sorties, c’est un bon retour.
“Nous jouions contre une très, très bonne équipe”, a déclaré Rodgers. « Je pense que les joueurs ont fait preuve d’un grand courage en seconde période. Nous avons montré une mentalité de ne jamais abandonner, de continuer. Nous avons neuf points à jouer et nous sommes toujours sur la bonne voie pour atteindre l’endroit où nous voulons arriver.
Trois matchs avaient apparemment éteint des années de frustration. La défaite du Celtic contre le Slovan Bratislava, un match nul contre l’Atalanta et une excellente victoire contre le RB Leipzig ont déclenché un sentiment d’appartenance à la Ligue des champions. Les saisons où les champions écossais pataugeaient à ce niveau avaient été soudainement oubliées ; les attentes étaient grandes pour la visite de Bruges. Même la défaite 7-1 du Celtic à Dortmund a été réfléchie après coup avant le coup d’envoi. Grâce au nouveau format de la Ligue des champions – et à quelques belles performances – sont apparues des opportunités et un nouvel état d’esprit.
Bruges est arrivé à Glasgow avec une parfaite compréhension de la façon dont le Celtic avait étouffé Leipzig la dernière fois. Le club belge démarrait fort, Ferran Jutglà passant de peu à côté en cinq minutes. Le Celtic a attaqué plus dans l’espoir que dans l’attente. Jutglà a choisi de toucher le sol plutôt que de tirer sur Kasper Schmeichel après avoir devancé Carter-Vickers pour récupérer un ballon en profondeur de Hans Vanaken.
Bruges était de loin l’équipe la plus cohérente lors du premier quart-temps, un problème qui devait beaucoup au dysfonctionnement du milieu de terrain du Celtic. Andreas Skov Olsen était le suivant à décocher un tir large avec Schmeichel bloqué.
Une autre assistance celtique a suivi. Nicolas Kühn n’aurait sans doute pas dû revenir vers son propre but, mais il dira qu’il n’avait guère le choix, compte tenu de la presse agressive de Bruges. L’Allemand passe à Carter‑Vickers, qui à son tour tente de retrouver Schmeichel. Le problème était que le gardien danois du Celtic se trouvait à 10 mètres de l’endroit où Carter-Vickers jouait le ballon. Schmeichel étant incapable de récupérer, Carter-Vickers a subi l’ignominie de marquer dans son propre filet. Si ce n’était pas si grave pour Celtic, cela aurait été un épisode comique. Carter‑Vickers a été terriblement négligent et le résultat a été douloureux. Après le fiasco des penaltys contre Aston Villa, Bruges prend l’habitude de profiter des moments bizarres de la Ligue des Champions. Mais leur avance était pleinement méritée. Le Celtic avait besoin de cet intervalle pour reprendre son souffle.
Bruges aurait dû mettre la lumière du jour entre eux et leurs hôtes avec leur première attaque de la seconde période. Au lieu de cela, Schmeichel détournait le tir de Maxim De Cuyper après que l’arrière latéral ait maraudé au but.
Bruges avait aspergé l’ambiance du Celtic Park. Rodgers avait utilisé ses fonctions médiatiques d’avant-match pour demander à ses joueurs d’utiliser la « puissance » du stade. Ceux qui étaient dans les tribunes étaient plutôt nerveux. Il y avait de l’agitation sur le fait que le Celtic ne pouvait pas prendre pied dans le match nul avec une heure jouée. L’inquiétude parmi le contingent bruyant de Bruges était uniquement due au fait que la marge de manœuvre de leur équipe semblait disproportionnée par rapport à la dynamique du jeu. Skov Olsen aurait dû modifier cela, mais s’est enflammé sur un magnifique centre de De Cuyper.
Le Celtic a fait payer aux visiteurs leur gaspillage. Maeda, jusqu’ici périphérique, coupait dans le champ avant de battre Simon Mignolet via le poteau gauche du gardien. Il y avait de l’incrédulité à la maison mêlée de jubilation. L’intervention de Maeda a été d’une qualité époustouflante.
Jutglà pensait avoir renvoyé Bruges devant après que le Celtic n’ait pas réussi à répondre à un centre venant de son flanc droit. L’attaquant maudissait bientôt l’influence du VAR, qui excluait à juste titre le but pour hors-jeu. Cette rencontre mettait à l’épreuve la patience de Bruges.
Les remplacements ont perturbé le déroulement du match. L’introduction par le Celtic d’Adam Idah pour diriger l’attaque suggérait que Rodgers avait l’ambition de prendre les trois points. Un autre changement était plus significatif ; Paulo Bernardo avait rigidifié le milieu de terrain local. Reo Hatate a tenté une volée scandaleuse qui était plus proche du drapeau de corner que du but. Le Celtic épuisé s’est contenté de la parité.
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