L’annonce de la prolongation de Pep Guardiola à Manchester City n’a pas aidé les Skyblues à retrouver du mordant. Incapable de gagner le moindre match depuis le 26 octobre, le champion d’Angleterre restait sur cinq défaites consécutives avant de recevoir Feyenoord hier soir en Ligue des Champions. A la 53e minute, les Cityzens pensaient enfin mettre un terme à cette mauvaise série. Grâce à un doublé d’Erling Haaland et un but d’İlkay Gündoğan, City menait 3-0 et semblait se diriger vers un succès tranquille.
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Mais cette équipe est effectivement malade. En quinze minutes, Feyenoord a réussi l’exploit de revenir à 3-3 dans un Etihad Stadium abasourdi. KO debout, Pep Guardiola ne semble plus avoir les mots pour expliquer l’inexplicable. Pire, l’entraîneur espagnol va même jusqu’à se flageller en s’infligeant de petites blessures à la tête. Visiblement très attendu par les médias en fin de rencontre, le Catalan a déchanté. ” Je ne sais pas si l’erreur est mentale ou technique. Le but du 3-1 ne peut pas arriver, le deuxième but ? Cela ne peut pas nous arriver non plus », a-t-il indiqué, avant d’expliquer qu’il ne s’attendait pas à un tel scénario au moment d’effectuer tous ses changements en seconde période.
Guardiola ne l’a pas vu venir
« Le résultat n’était pas menacé, ils ne nous attaquaient pas. (Nathan) Aké revenait de blessure et je ne voulais pas le jouer pendant 90 minutes, et Gündogan est notre seul milieu défensif. Je voulais aussi que De Bruyne gagne en rythme. Le match se passait bien, je ne pensais pas qu’on allait perdre. » Preuve du découragement de Guardiola, il a utilisé le verbe perdre alors même que son équipe n’a pas perdu. Mais l’Espagnol n’est pas du genre à frapper ses joueurs en période de crise… même s’il leur envoie tout de même un petit message.
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« Je n’ai pas besoin de leur envoyer de message, ils connaissent parfaitement la situation. C’est comme ça, c’est difficile de s’habituer à l’idée. C’était un bon match. Nous avons marqué trois buts et nous aurions pu en marquer davantage, mais à la fin nous avons encaissé le premier but et nous n’étions pas assez stables et nous n’avons pas pu gagner. Ce qui compte, ce n’est pas l’intensité de la course des joueurs ou leur engagement, mais le fait qu’au football, on gagne à des moments précis. (Jack) Grealish aurait pu marquer à la fin, mais il a touché le poteau. Je ne me souviens pas que Feyenoord ait créé beaucoup de danger en première mi-temps, mais nous ne parvenons pas à clôturer les matchs et chaque fois qu’ils arrivaient, ils marquaient contre nous. » Le message est passé.
Pub. le 27/11/2024 09:29
– MISE À JOUR 27/11/2024 09:48
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