C’était déjà mal parti, c’est presque officiel après ce mardi soir : Paris ne pourra pas viser mieux qu’une qualification pour les barrages de Ligue des Champions. Les différents modèles statistiques prédisant le nombre de points nécessaires pour assurer le top 8, les premières places du classement qualificatives directement en 1/8ème, ne laissent à Paris qu’une chance infinitésimale de réaliser cet exploit avec 13 points (moins de 5%) . Et pour cela, il faudra que le PSG remporte ses trois derniers matches.
Après la nouvelle défaite concédée ce mardi soir sur la pelouse du Bayern (1-0), la tendance n’était clairement pas à l’optimisme, ni à la croyance aux petits pourcentages qui font de grandes différences. Paris, provisoirement 26ème au classement et irrémédiablement bloqué à 4 points après 5 matches, sombre en bas de tableau et dans la morosité. “Si on regarde le classement, on est inquiet”, a assuré Marquinhos au micro de Canal+ après la rencontre. Il nous reste trois finales à jouer. Notre objectif reste de se qualifier. »
Frustré, le capitaine brésilien a focalisé l’attention sur l’arbitre du match Istvan Kovacs, et sa décision notamment d’exclure Ousmane Dembélé à l’heure de jeu. « On n’aime pas parler d’arbitrage, mais il était contre nous, a estimé le défenseur parisien. En première mi-temps, c’était serré. Nous essayions aussi de faire pression. Nous avons pris trop de risques. Nous avons changé en seconde période. Mais avec le rouge, c’était difficile pour nous. »
Interrogé également au micro de Canal+, avant son apparition en conférence de presse, Luis Enrique a toutefois réfuté l’idée selon laquelle ses joueurs se cachent derrière des prétextes pour justifier leurs difficultés européennes. “Je crois que notre équipe est dans un projet très intéressant, basé sur l’avenir”, a-t-il répété. Nous avons montré dans de nombreux matches que nous étions au niveau. Même quand on perd, on veut toujours attaquer. Si quelqu’un est à blâmer, c’est moi et j’accepte toutes les critiques. »
“C’est difficile de parler”, a déclaré Vitinha, essoufflé après un match très exigeant physiquement. Lui aussi, frustré, estime que le PSG « ressort avec l’impression que le match est différent si on ne prend pas ce rouge ». « Après le rouge, c’était physiquement difficile, poursuit-il. « Nous avons tout donné. (…) Je continue de dire qu’on a une très bonne équipe, qu’on peut battre les meilleures équipes. Malheureusement, nous n’avons pas de chance dans cette Ligue des Champions. Là encore, avec du rouge, ça devient difficile. » Et d’arriver à la même conclusion que Marquinhos : « Bien sûr, on ne peut pas se cacher, la situation est difficile. Nous devons gagner les trois matches. »
Le premier de ces trois matches arrivera rapidement : le 10 décembre, à Salzbourg. Il faudra ensuite attendre fin janvier, le 22 pour la réception de Manchester City et le 29 pour un ultime déplacement à Stuttgart. Pour Paris, malheureusement, tout n’a pu se jouer que dans les dernières minutes de cette « phase de championnat » de la C1, qui réserve plus de défis que prévu à Luis Enrique et ses hommes.
Related News :