Le leader de Rock Energy a dû se montrer patient avant de remplir ses obligations envers l’ONADS. « On a passé deux heures avant de quitter le stade car Modou Lô devait uriner deux fois », révèle Khadim Gadiaga, membre de la direction Parcellois, dans Les Échos.
Le Roi des arènes s’est conformé sans broncher à cet exercice, indique Gadiaga, car il s’agit avant tout d’une disposition du règlement de lutte. « Que les lutteurs comprennent que les tests peuvent être faits à l’improviste, aussi bien au stade qu’à leur domicile et sur les sites d’entraînement », rappelait l’ancien président de la Cng Alioune Sarr en 2014. Si ceux qui doivent faire les prélèvements passent deux ou trois fois sans les retrouver, ils sont considérés comme des dopés. Et les sanctions peuvent tomber.
Ensuite, poursuit l’ancien lutteur, l’idole de Siteu est entourée de personnes qui l’encouragent à respecter ses obligations. « Modou Lô accepté [de se soumettre aux tests antidopage] parce qu’il est entouré d’intellectuels et de bons collaborateurs. […] Un bon coaching est très important pour un lutteur.
Une manière de lancer une pique à Siteu dont l’absence aux tests d’Onads agace Khadim Gadiaga. « Il est important que les lutteurs connaissent le contenu du règlement. La lutte est un sport qui est régi par des textes qui doivent être respectés”, ajoute le proche de Modou Lô.
Contactée par Les Échos, « Mme. Goudiaby» de l’Onads annonce que son organisation «se réunira non seulement pour connaître les résultats du test de Xaragne Lô, mais aussi pour statuer sur Siteu, qui a catégoriquement refusé de se faire tester».
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