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Lundi 18 novembre 2019, le pont de Mirepoix-sur-Tarn s’est effondré sous le poids d’un camion traînant une remorque. Le conducteur du véhicule routier est décédé, tout comme une jeune fille de 15 ans. Le procès de ce drame s’ouvre ce mardi devant le tribunal correctionnel de Toulouse.
Trouvez des réponses, essayez de comprendre et de déterminer la compensation. Le procès qui s’ouvre ce mardi matin devant le tribunal correctionnel de Toulouse poursuivra ces ambitions après le report de l’audience à la mi-septembre. Surtout celui de comprendre la séquence qui a conduit au drame en quelques minutes dans la matinée du lundi 18 novembre 2019 à Mirepoix-sur-Tarn. L’effondrement du pont a causé la mort de deux personnes.
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Le matin de l’accident de Bessières, au nord-est de la Haute-Garonne, un engin lourd est apparu à l’entrée de ce pont en service depuis 1935 et qui permettait de franchir le Tarn. Au volant, Damien Calvel, gérant d’une entreprise locale spécialisée dans le forage.
Le camion et la remorque pesaient plus de 58 tonnes
Un habitué du coin et de la région. Il a dû traverser ce pont en voiture ou en camion des dizaines de fois sans incident. Mais ce matin-là, son camion ajoutait à sa remorque où se trouvait une foreuse dépassait largement les 19 tonnes, la charge maximale indiquée à l’entrée du bâtiment.
Seul Damien Calvel qui se dirigeait vers Mirepoix n’a pas tenu compte de cette limite. Et malgré le klaxon et le clignotement des phares de son employé, juste derrière lui dans une voiture, il s’est engagé. En face, dans une Renault Clio, Marie-Carole et sa fille Lisa se dirigeaient vers l’arrêt du bus scolaire.
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Les plus de 58 tonnes du camion et de sa remorque ont provoqué la rupture des câbles de support et du tablier. Le camion a plongé dans les eaux boueuses du Tarn, piégeant Damien Calvel qui n’a pu s’échapper. La Renault Clio a également basculé vers le fleuve. Malgré des blessures importantes, c’est la conductrice qui a réussi à atteindre la banque, mais pas sa fille.
L’entreprise a poursuivi
Le juge d’instruction, qui s’appuie sur les conclusions techniques de l’expertise, considère que Damien Clavel, gérant de la société Puits Julien Fondation, est seul responsable de l’accident. Ce conducteur est mort dans l’effondrement du pont. Son entreprise, en liquidation, existe toujours et sera poursuivie en justice.
Pour tenter d’apporter des réponses aux proches des victimes traumatisées par le drame. A voir, également, si l’assurance de la société Puits Julien Fondation peut être remise en cause. Un dossier pénal plein de sens et pas seulement pour Marie-Carole, la mère de Lisa dont le père est décédé des suites d’un cancer quatre ans après le drame.
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