« L’objectif est de rassembler les luttes des trois côtés de la fonction publique. Dans l’Éducation nationale, nous luttons contre le délai de carence de trois jours en cas d’arrêt maladie, la suppression annoncée de 4 000 postes d’enseignants et le dénigrement incessant des enseignants”, explique Dalila Faivre-Belalia, secrétaire départementale de l’Unsa Education.
La volonté d’aligner les délais d’attente de la fonction publique sur ceux du secteur privé n’est pas acceptée par les syndicats. « La plupart du temps, ils sont indemnisés par l’employeur », poursuit Dalila Faivre-Belalia. L’intersyndicale a également fait des calculs. Cette année, en raison de l’inflation, beaucoup plus de fonctionnaires auraient dû bénéficier de la garantie individuelle de pouvoir d’achat (Gipa), qui a été par hasard supprimée cette année. »
Trois rassemblements dans les villes préfectorales
Des manifestations sont prévues depuis Dole, lieu à définir, et Saint-Claude, place du 9-avril-1944, à partir de 10h30 et depuis Lons-le-Saunier, place de la Liberté, à partir de 15 heures, avec passage prévu à devant la préfecture et les sous-préfectures.
Dans l’Éducation nationale, le mouvement de grève devrait être largement suivi selon les premières estimations des syndicats. « Dans la majorité des écoles que nous avons interrogées, nous avons au moins 50 % de grévistes. D’après nos échanges avec des collègues, les choses bougent aussi du côté territorial», affirme le SNUipp-FSU. Alors que FO devait décider aujourd’hui si elle rejoindrait le mouvement, l’intersyndicale réfléchit déjà à étendre la convergence des luttes à d’autres professions.
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