« Il fallait dire les choses et elles le sont »… L’épouse du chef de l’Etat réagit au procès pour viol de Mazan

En cette journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, Brigitte Macron s’est exprimée pour la première fois sur l’affaire du viol de Mazan. Alors que 20 ans de réclusion ont été requis contre Dominique Pelicot par le procureur de la République ce lundi 25 novembre, l’épouse du président de la République a déclaré que “ce procès était indispensable”, au micro de BFMTV.

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Elle a souhaité apporter « son soutien inconditionnel à toutes les femmes », estimant « que les choses devaient être dites et elles le sont ». Se disant en retard dans ce domaine, Brigitte Macron a assuré qu’elle prenait la cause à cœur. « C’est vrai qu’on me voit davantage dans le domaine de l’enfance et de l’adolescence mais je suis avec toutes les femmes dans tous les combats. Partout où nous allons dans le monde, nous voyons à quel point il est nécessaire que « nous nous battions parce que les droits (des femmes, ndlr) sont de plus en plus en déclin », a-t-elle déclaré à nos confrères.

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« Il faut aller plus loin »

Plus tôt, c’est Michel Barnier qui avait exprimé son admiration pour Gisèle Pélicot lors d’une visite à la Maison des femmes de l’Hôtel-Dieu de Paris. “Ces derniers mois, les Français ont été profondément marqués par le courage incroyable de Gisèle Pélicot”, en référence au procès extraordinaire et à l’écho international du procès.

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Dans le sillage du Premier ministre, le gouvernement a annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre les violences faites aux femmes, dont une relative à la soumission chimique. Il a également prôné une tolérance zéro face à ces violences et estimé qu’il fallait « aller plus loin ». Face à la « question encore méconnue de la soumission chimique », le chef du gouvernement a annoncé le remboursement par l’Assurance maladie de kits de détection « dans plusieurs départements », à titre expérimental et selon un calendrier encore à définir.