Jamel Debbouze a parcouru un long chemin depuis l’épicerie de son grand-père « qui faisait rire tout le monde même si on lui devait de l’argent » et où il a commencé ses premières ébats. Alors que l’humoriste lance une tournée au Zénith avec le Jamel Comedy Club, il a évoqué les personnalités qui ont marqué sa carrière dans 20h30 dimanche.
Après avoir rendu hommage au rôle essentiel de la mère de Jamel Debbouze avec qui il a ouvert un restaurant au sommet de l’Institut du monde arabe pour partager « le meilleur couscous de Paname », Laurent Delahousse a lancé : « Dans les années 2000, il y avait un couple qui j’ai cru en toi, c’était le couple Bacri et Jaoui. L’acteur et producteur n’a pas tardé à parler de ses mentors.
Le meilleur des moteurs
“Comme toutes les personnes qui m’ont soutenu, ce sont des gens qui ne vous jugent pas et qui vous accompagnent, sans jamais forcer de conseil ni d’éducation, car ils ont une belle âme”, a-t-il débuté sur le plateau de France 2.
Si Agnès Jaoui “lui a appris à respirer”, “Jean-Pierre, c’était la rencontre de ma vie je pense”, raconte-t-il avec émotion. « Être porté par lui, c’est galvanisant, ça m’a donné des ailes. Avoir Jean-Pierre Bacri vous dire à l’oreille : « C’est bien, vas-y, fonce, tu es fait pour ça », c’est la meilleure motivation qu’on puisse avoir. De toute façon, il ne m’a jamais quitté depuis son départ. »
Lors de la dernière cérémonie des César, Jamel Debbouze a remis à Agnès Jaoui un prix d’honneur avec une déclaration d’amour particulièrement émouvante. Il est revenu sur sa rencontre avec le co-directeur de Goût des autres. Il a ensuite répété la surprenante diction de Jean-Pierre Bacri, décédé en 2021. “Tu verras, Agnès, au premier coup d’œil, elle est un peu distante, mais au bout de quatre ou cinq ans, elle t’adorera” se souvient-il, avant confirmant : “Il avait raison, Agnès Jaoui, elle ne se gagne pas facilement, mais quand elle t’aime, c’est pour la vie”.
En revoyant ces images, Jamel n’a pu s’empêcher de rendre un nouvel hommage à “la plus grande dame du cinéma que nous ayons en France”. Et de conclure avec émotion : “Avoir vécu en même temps qu’eux, en même temps, c’est une chance”.
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