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le gouvernement va augmenter le nombre d’hôpitaux permettant aux femmes victimes de porter plainte

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La secrétaire d’État française chargée de l’égalité femmes-hommes, Salima Saa, à Paris, le 18 novembre 2024. IAN LANGSDON / AFP

Le gouvernement va étendre le dispositif permettant aux femmes victimes de violences sexuelles de déposer plainte dans un hôpital doté d’un service d’urgence ou de gynécologie, a annoncé lundi 25 novembre la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Salima Saa.

Ce système, par lequel l’hôpital contacte la gendarmerie ou le procureur pour porter plainte, est déjà présent dans de nombreux établissements français, mais sera étendu à 377 établissements d’ici fin 2025, a-t-elle expliqué sur Franceinfo. La mesure, qui doit être officiellement annoncée par le Premier ministre Michel Barnier, lundi après-midi lors d’une visite à la Maison des femmes de l’Hôtel-Dieu, à Paris, fait déjà l’objet de 236 accords avec des établissements, selon Salima Saa. .

“Pour tous les hôpitaux qui disposent d’un service d’urgences et d’un service de gynécologie, au sein de cet hôpital en effet, une femme qui s’y rend pourra déposer plainte”a expliqué le secrétaire d’État. Il appartient à l’établissement de contacter ensuite le commissariat ou la gendarmerie afin que quelqu’un puisse venir. “prendre la plainte”.

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La soumission chimique, un « nouveau fléau »

Salima Saa a également insisté sur l’importance de recueillir des preuves des violences sexuelles, qui « est absolument clé dans la constitution du crime de viol ». Et “pour que la machine judiciaire se mette en place, il faut qu’une plainte soit déposée”a-t-elle poursuivi, soulignant l’effort de formation dans ce domaine lors de l’accueil des victimes. Elle a cité à ce propos l’exemple de l’Hôtel-Dieu de Paris, un hôpital qui peut conserver les preuves pendant trois ans. “Le dossier qu’il faut créer est le plus important pour que la plainte aille au bout”Salima Saa a expliqué.

Par ailleurs, la secrétaire d’État a annoncé que le gouvernement soutenait une campagne d’information lancée cette semaine pour aider les victimes de la soumission chimique, qu’elle a qualifiée de « nouveau fléau ».

Cette campagne, née au lendemain du procès pour viol de Mazan, a été lancée par l’association M’endors pas, cofondée par la fille de Gisèle Pelicot – principale victime au cœur de cette affaire à résonance internationale – et la plateforme d’écoute. au Crafs (Centre de référence sur les agressions facilitées par des substances), en partenariat avec l’Ordre des Pharmaciens. Cette plateforme « peut vous répondre, vous conseiller, vous dire dans quel laboratoire, que faire de vos cheveux, analyses de sang, d’urines »a expliqué M.moi Météo.

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Le avec l’AFP

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