Dans le sport, les mathématiques ne sont pas toujours une science exacte. “ Je pense que sur les six quarts d’heure du match, nous en avons gagné cinq, estime Pierre Sage. Notre adversaire en a gagné un, mais le score final était de 1-1. »
L’analyse de l’entraîneur lyonnais confine peut-être à la caricature, notamment au regard de l’allure d’un match final où les deux équipes auraient pu forcer la décision, mais personne ne peut remettre en cause la supériorité technique de son équipe, désormais invaincue depuis sept ans. jours de championnat. “ Prendre un point est très symbolique, dit Luka Elsner. On a le sentiment d’avoir gravi une grande montagne parce que Lyon était bien. »
Le résultat doit beaucoup au talent individuel, illustré par les arrêts de Yehvann Diouf ou par la complémentarité d’une charnière centrale inédite qui a bien fonctionné entre Cédric Kipré et Thibault De Smet, mais aussi à la solidarité collective, notamment lors d’une première mi-temps où les Rémois a évité le naufrage.
Nous avons fait preuve de valeurs en misant sur la combativité et le sens de l’effort
« On a vécu tellement de changements qu’on savait évidemment que ce serait difficile face à une attaque lyonnaise qui prenait beaucoup de risques, souligne le coach de la Marne. Valentin (Atangana) par exemple, était constamment en appui pour venir aider dans une zone, à droite, ce qui a très bien fonctionné pour notre adversaire. Malgré le score négatif, nous avons réussi à garder le contact et surtout à créer les conditions d’un retour en seconde période. »
L’intelligence de l’équipe champenoise est d’avoir saisi sa chance sur son seul moment fort du début de seconde période qui avait été ciblé comme une faiblesse de l’OL. “ En regardant les rencontres précédentes, on s’est rendu compte qu’il y avait une partie du match où ils allaient peut-être être moins fringants, explique le technicien slovène. Il a fallu essayer de l’exploiter. C’est un peu ce qu’on a fait en début de seconde période à Marseille. C’est presque une nouveauté, mais cela signifie que nous sommes capables d’avancer. »
Prolonger les moments de domination
La marge de progression réside certainement dans la capacité à prolonger les moments de domination, alors que même avec la baisse d’influence de Rayan Cherki, les Rhodaniens ont rapidement repris le contrôle du ballon. “ À un moment donné, c’est presque devenu un match de boxe, imageLuka Elsner. J’avais peur de cette ouverture des deux blocs qui n’était pas facile pour nous de tenir. Mais nous avons montré des valeurs en misant sur la combativité et le sens de l’effort. Nous avons des ressources, ce sont des signaux positifs. »
Il en faudra encore dès ce vendredi 29 novembre (20h45) pour la réception à Lens, qui n’en promet pas moins d’intensité sur le terrain, de bruit dans les tribunes et d’émotion pour le retour de Will Still à Delaune.
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