Le comédien était l’invité de la 50ème de “Un dimanche à la campagne” ce 24 novembre, diffusé sur France 2. L’occasion pour lui de se confier sur le milieu dans lequel il a grandi.
Un dimanche spécial. En plus d’être à la campagne, Frédéric Lopez et ses trois invités – Kendji Girac, Virginie Grimaldi et Dany Boon – fêtent le 50ème numéro de l’émission. Pas de gâteau ni de bougies à souffler, mais des secrets dans le grenier à souvenirs ou autour de la table. C’est l’acteur originaire du Nord de la France qui, le premier, a commencé à raconter son enfance. Et malgré les apparences, Dany Boon a eu une enfance relativement précaire.
« Ma mère est tombée enceinte de mon père alors qu’elle était mineure. Mes grands-parents lui disaient : « soit tu vas dans un foyer pour mères célibataires – qui étaient des maisons religieuses – soit tu pars avec lui et tu es renié, tu es banni de la famille. Et elle choisit la deuxième option. »a expliqué l’acteur et réalisateur de Bienvenue chez les Ch’tis avant de préciser : « À l’époque, tomber enceinte avant l’âge légal était très grave. Mon père était d’origine étrangère et mon grand-père n’aimait pas ça. Alors ils bannissent ma mère.
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Les parents de Dany Boon ont finalement été hébergés par une église. « Ils lui ont donné une sorte de hangar en tôle ondulée. Une sorte de truc, pas d’eau, pas d’électricité là où elle était enceinte de mon père. Ils n’avaient rien »dit l’acteur. C’est finalement une cousine de la famille qui a tenté d’alerter ses arrière-grands-parents en lui faisant remarquer que leur petite-fille “est presque dans la rue enceinte”. Et si Danièle et Ahmed Hamidou restent finalement dans l’un de leurs appartements, ils ne parviennent pas à renouer avec le reste de la famille.
Le mariage de l’oncle de Dany Boon a été pour lui un choc électrique. « Ma mère voulait absolument aller au mariage de son frère. Son père dit que si elle vient, il la mettra à la porte. Alors on s’habille pour dimanche, on sort de la mairie. […] Les gens jettent du riz, toute ma famille est de l’autre côté de la route et nous n’avons pas le droit de traverser. Je vois ma mère pleurer et je me demande pourquoi on n’a pas le droit d’y aller, pourquoi on nous a interdit. À partir de ce moment-là, je me suis dit qu’il fallait que je fasse plaisir à ma mère et la fasse rire.
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