l’essentiel
Le vent en poupe lors du premier acte, les Castrais ont ensuite subi des avaries qui auraient pu leur coûter cher (28-24). Récit de cette dixième journée du Championnat de France de Première Division, à Pierre-Fabre, ce samedi 23 novembre.
Il y avait encore une légère vague d’inquiétude lorsque les Rochelais arrivaient dans le couloir de droite et remontaient une bonne vingtaine de mètres. Geoffrey Palis poussa Teddy Thomas en touche, puis tout le monde soupira. Car les jeux de Castres se suivent et se ressemblent. Pour l’instant, ça va, mais il y a un moment où ça va casser. Malgré la victoire ce samedi après-midi à Pierre-Fabre (28-24), les Tarnais ont encore une fois manqué de régularité, se montrant irrésistibles pendant 40 minutes, puis fébriles pendant les 40 suivantes.
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Et heureusement, au final, ce premier acte a été assez brillant de la part des hommes de Jeremy Davidson. Ces derniers ont toujours cherché à jouer, à bouger et à faire ressortir cette défense rochelaise. Et aussi de ne pas laisser respirer son adversaire en jouant dès qu’il en avait l’occasion pour le frapper rapidement, ou en comptant sur le vent pour gagner la bataille d’occupation.
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Quand, de son côté, le Stade Rochelais a essuyé coup de sifflet après coup (pénalisé à 12 reprises en première période), et, logiquement, n’est jamais parvenu à sortir de son camp. Il n’en fallait pas plus aux « bleu et blanc » pour se faire plaisir, oser, et ces beaux mouvements avec passes dans le dos et leurres offensifs, leur ont permis de prendre un avantage considérable à la pause (28-6). Et pour faire plaisir à un public ravi de voir un tel retour de son équipe, avec deux essais de Geoffrey Palis inscrits là où il y avait souvent de l’espace, large (10-3, 10 ; 25-6, 34), et un sur une course parfaitement chronométrée. d’Adrien Séguret (17-3, 15).
Fanny après la pause
Puis la force a fait place à la fragilité, notamment dans une mêlée qui a perdu sa domination. Un essai encaissé en début de deuxième acte sur une mauvaise circulation défensive au bord d’un ruck (28-13, 42 ; Seuteni), et les sorties de Santiago Arata, touché à la main droite, et de Louis Le Brun, commotionné, signalé que les choses seraient différentes. D’autant que La Rochelle, réduite à 14 après le rouge de Kuntella (51), s’est réveillée, proposant autre chose dans son divertissement qu’un passage de plats. La rupture dans les rangs du CO (Le Brun, Dumora, Arata, Delaporte, Cope) a également perturbé l’équipe, obligée de se réorganiser dans les moindres détails – Goodhue a même joué pour la première fois de sa carrière en ouverture.
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Cela n’explique ni n’excuse en rien le visage de l’ombre de ce CO, impuissant et débile en seconde période, qui, comme La Rochelle avant lui, a crevé le plafond des penaltys (dix après la pause, et trois cartons jaunes), compte tenu des le bâton pour être battu, et ne pouvait pas tromper le vent pour prendre un peu d’air territorial.
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Satisfaction et frustration, c’est un peu le yin et le yang tarnais cette saison. Sauf que les Castrais, bien que victorieux, ne transpirent pas, et n’inspirent pas la sérénité. A méditer cette semaine.
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