VIDÉO – Vendredi, le plus haut tribunal administratif français a rejeté le recours de la chaîne du groupe Canal+, estimant qu’il avait été déposé avant la finalisation de la procédure par Arcom.
Retour à la case départ pour C8 : le Conseil d’Etat a jugé vendredi son recours contre la perte imminente de sa fréquence TV « irrecevable », car déposé trop tôt, et il lui faudra attendre pour en formuler un autre. Quelques heures après cette décision, l’une des principales personnes concernées, Cyril Hanouna reacted live in “Touche pas à mon poste!”.
«Laissez-moi vous expliquer, en réalité Arcom n’a pas supprimé C8 mais ne l’a tout simplement pas présélectionné. (…) Et le Conseil d’Etat, qu’a-t-il dit ? “Nous ne pouvons pas prendre et annuler une décision qui n’a pas été prise”», a-t-il commencé par dénoncer. “C’est tout le défaut de cette affaireestime le producteur hébergeur. Ils se disent : « peut-être qu’il y a un dossier qui ne sera pas pris et tu seras resélectionné donc on ne peut pas commenter »», a-t-il résumé sous le contrôle de l’avocat Fabrice di Vizio sur le plateau. “Ils se disent : « c’est trop tôt mais on décidera quand on t’enlèvera la chaîne »», a-t-il encore ironisé.
Lire aussi
“Pour nos salariés, c’est trop tard” : Gérald-Brice Viret réagit à la décision du Conseil d’Etat sur le recours de C8
Pour Cyril Hanouna, le Conseil d’État «laisse 400 familles (de collaborateurs, ndlr) dans le flou». «Il existe un vide juridique incroyable», a-t-il encore estimé. “C’est quand même une énorme arnaque…», a-t-il déclaré à Fabrice di Vizio. Mi-décembre, la liste définitive des chaînes sélectionnées sera communiquée par Arcom. “Nous saurons ce qui va se passer», a ajouté Cyril Hanouna qui ne s’interdit pas de recourir, si les conclusions ne sont pas clémentes pour C8, à un jugement en référé. Et il veut rassurer ses 2 millions de téléspectateurs : «Nous sommes là jusqu’à fin février et ensuite, ne vous inquiétez pas, c’est tout ce que je peux vous dire».
Une pétition avec plus de 800 000 signatures
Plus tôt dans la journée, Gérald-Brice Viret, directeur général de Canal+ France en charge des programmes et des antennes, avait déjà réagi à cette décision auprès de l’AFP. “Pour le Conseil d’Etat, c’est trop tôt, mais pour nos salariés, c’est trop tard», a-t-il regretté. Car, selon son groupe, l’absence de C8 à la présélection est «extrêmement dommageable en ce moment».
«Ce sont 400 salariés qui attendent avec une grande anxiété ce qui se passera à partir du 28 février.r” et avoir “une épée de Damoclès au dessus de la tête», a argumenté Gérald-Brice Viret. Selon lui, le président Maxime Saada et les autres dirigeants du groupe Canal+ se rencontreront «à partir de lundi» pour discuter d’un éventuel futur recours. “Il y a un vrai engouement autour de C8», a assuré le patron, citant la pétition lancée par la chaîne pour demander le maintien de sa fréquence. Il comptait 830 000 signatures vendredi après-midi.
Related News :