L’incendie qui a ravagé il y a deux jours une usine textile de la zone industrielle d’Al Majd à Tanger a causé des dégâts matériels considérables. Mais les dégâts collatéraux et humains sont également importants, avec 300 travailleurs au chômage.
Selon certaines sources, les autorités judiciaires maintiennent le secret sur les causes de cet incendie, rapporte Al-Akhbar du week-end (23 et 24 novembre). Dans ces zones à risques, la loi relative aux zones industrielles (ZI) doit être appliquée. Un groupe parlementaire a également interrogé les autorités gouvernementales soucieuses du renforcement de la sécurité dans les usines de Tanger.
Les députés ont évoqué la tragédie survenue il y a quelques années dans la ville, lorsque des eaux de pluie torrentielles ont submergé le sous-sol d’un atelier textile clandestin, provoquant la mort par noyade de 28 ouvriers. Les mêmes intervenants ont remis en question les mesures prises par les services concernés pour améliorer les conditions de travail des travailleurs de ces unités industrielles. Même si de nombreux investisseurs ont salué l’adoption par le gouvernement du projet de loi 102-21 relatif aux zones industrielles, la situation sécuritaire reste inchangée dans les usines de Tanger Al Majd.
Quelle loi vise à trouver des solutions aux multiples problèmes liés au manque d’assurance dans les usines et au déficit de gestion de certaines zones industrielles, relaye Al-Akhbar. L’idéal, soulignent les mêmes sources, est d’élaborer un cadre juridique pour accompagner le développement des zones industrielles qui réponde aux besoins des investisseurs et tienne compte des enjeux territoriaux de la région.
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