La Gen Z, une génération qui refuse à tout prix de travailler ? Pourquoi tant de malentendus ?

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– Les « Zoomers » réclament des conditions de travail respectueuses et adaptées à leur mode de vie.

Trop exigeant sur leurs conditions de travail ? Les jeunes nés entre 1997 et 2012, appelés Gen Z, abordent le travail très différemment des générations précédentes, ce qui provoque souvent une incompréhension de la part de leurs aînés, comme le souligne le journal Charente Libre ce vendredi 22 novembre. “zoomer” effectivement prétendre conditions de travail respectueuses et adaptés à leur mode de vie. Ces jeunes sont davantage préoccupés par les questions de droit du travail et de droits de l’homme. Il n’est donc pas question pour la Gen Z de travailler à tout prix.

Pour ces jeunes salariés, travailler de longues heures ne garantit pas une promotion sociale, mais contribue à enrichir les actionnaires et les patrons, notent nos confrères. Ils privilégient donc le télétravail, les horaires de travail flexibles, mais aussi les environnements de travail collaboratifs, où la communication est ouverte. De plus, les zoomeurs aspirent à un gestion attentive qui valorise leurs efforts tout en respectant leur bien-être.

Des salariés rapidement licenciés

Ces exigences sont mal perçues par certains qui y voient un refus de «l’effort». Cependant, les zoomeurs veulent pouvoir concilier vie personnelle et professionnellesans sacrifier l’un pour l’autre. Selon une étude récente réalisée par Intelligent auprès d’environ 1 000 entreprises, les trois quarts d’entre elles ont révélé que les diplômés de la génération Z sont insatisfaits de leur emploi et que nombre d’entre eux sont rapidement licenciés.

Dans la moitié des cas, un manque de motivation ou d’initiative explique ce manque de succès. De la problèmes de communication sont également évoqués, tout comme un manque de professionnalisme ou une incapacité à résoudre des problèmes. Des lacunes qui ont des conséquences directes sur l’emploi de cette Gen Z : les trois quarts des entreprises interrogées se disent insatisfaites de leurs embauches, ce qui se traduit par des licenciements.