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Stade Laval. Carte postale. “Sur mon papier c’est écrit Marseille”

« Je ne suis pas fou sur mon papier, dit Marseille. C’est mes yeux ou quoi ? »

We could paraphrase the Michel Blanc of Les Bronzés, looking for the Gare de Lyon in Saint-Lazare.

Ce Martigues – Laval devait être écrit à Marseille. Dans l’honorable métier de journaliste sportif, aller voir le Stade Lavallois au Vélodrome, comme initialement prévu, c’était quelque chose. Même devant des tribunes habitées uniquement par le mistral, il était perdant.

Proche de Toulon en tout cas…

Mais au lieu de la Canebière, de Bonne Mère, du climat méditerranéen, des souvenirs des dribbles de Waddle, des tirs de Papin, il fallait aller du côté de Toulon. Pas Toulon, Toulon. C’était trop logique et trop proche de Martigues. N° Toulon-sur-Arroux, du nom de la rivière locale, code postal 71320, Saône-et-Loire. Quelques brasses en amont de Gueugnon donc.

Gueugnon. Nous y arrivons par une route de campagne, entourés de Charolaises broutant l’herbe luxuriante. Gueugnon. Son usine. Ses souvenirs. Son stade Jean-Laville, en hommage à un maire qui a notamment construit une passerelle au-dessus de l’Arroux. Son objectif était de relier la fonderie au stade de football. L’ouvrier est passé de la turbine au stand.

Papin, Waddle, Safanjon, Boumnijel…

Gueugnon, sa rue principale. Sa victoire en Coupe de la Ligue. Ses magasins fermés, qui disent que tout n’est pas rose dans la métallurgie. Ce sont d’autres stands qui s’accrochent. La roue qui tourne, l’Arroux qui coule. Au lieu des images de Papin, Waddle, les souvenirs de Safanjon, Boumnijel…

Il faisait froid. Plus qu’à Marseille.

Mais c’était bien.

 
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