Mmalgré sa jeunesse et son charme, notre fringant président n’a sans doute pas laissé un souvenir inoubliable à Elizabeth II… C’est en tout cas ce qui ressort des confidences de Boris Johnson, qui était l’invité de C à toi, Mardi 19 novembre, dans le cadre de la promotion de ses Mémoires. Pour l’occasion, l’ancien Premier ministre britannique est revenu sur quelques anecdotes datant de son mandat, où il rencontrait régulièrement la reine Elizabeth II, décédée en septembre 2022. “Même avec son cancer, son âme et son esprit sont restés incroyables”, a-t-il déclaré dans Le français, une langue qu’il maîtrise.
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« Elle a connu tous les présidents de la République française, de Charles de Gaulle à Emmanuel Macron », se souvient-il. Et, concernant ce dernier, l’ex-Premier ministre a partagé une anecdote savoureuse, révélant un affrontement qu’il a eu un jour avec lui au sujet de l’Irlande du Nord. « Macron m’a dit que c’était un autre pays et je lui ai dit non, c’est exactement le contraire, c’est le même pays, c’est notre pays ! » Et lorsque Johnson a rapporté en privé les propos du président à la souveraine, celle-ci a réagi rapidement. « Elle m’a dit : ‘Il semble qu’il ait un écart d’âge avec sa femme.’ Et j’ai répondu : « Oui, il a épousé son professeur. » Et elle a ajouté : “Eh bien, elle ne lui a pas bien appris l’histoire.” »
Pour mémoire, l’Irlande du Nord fait partie intégrante du Royaume-Uni avec l’Angleterre, l’Écosse et le Pays de Galles, pays sur lesquels règne la souveraine britannique. L’Irlande fut occupée très tôt par les Celtes, puis colonisée à partir du IXee siècle par les Anglo-Normands. Les Anglais vont renforcer leur ingérence au XVIIe sièclee siècle en essayant notamment d’imposer le protestantisme contre le catholicisme. Au 20èmee siècle, les États du Sud acquièrent leur indépendance et se détachent du Royaume-Uni, à l’exception de ceux de l’Ulster, au nord, qui restent anglais. D’où la réaction du souverain à la relecture d’Emmanuel Macron…
Talent d’imitatrice
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Kangourou du jour
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Derrière son image austère et impériale, Elizabeth II a toujours eu de l’humour, un trait de caractère qu’elle partageait avec son mari, le prince Philip, véritable bouffon qui avait l’art de soulager la pression. La reine possédait notamment un grand talent d’imitatrice, captant les accents et les tics de langage des personnalités qu’elle rencontrait… ou qu’elle n’aimait pas. Et elle n’hésitait jamais à partager ses cadeaux en privé dans des émissions hilarantes qu’elle réservait à ses amis, pour éviter tout incident diplomatique.
Quelles étaient ses cibles ? Impossible de le savoir. Mais on sait qu’elle ne tenait guère dans son cœur certains de ses Premiers ministres, comme Margaret Thatcher, si facile à imiter, ou Tony Blair et surtout son épouse Cherie, sans oublier Gordon Brown, qui lui faisait régulièrement la leçon. On n’ose imaginer comment elle a habillé en privé Donald Trump, qu’elle trouvait particulièrement grossier… Mais sa propre famille le tenait aussi pour acquis, comme l’a un jour confié au journal Robert Hardman le chroniqueur Robert Hardman. Indiquer : « Elle a de l’humour à revendre. Ainsi, lorsqu’on lui a demandé si elle pensait qu’Harry et Meghan pourraient un jour retourner dans le giron familial, elle a répondu : « Non, parce qu’ils ont emmené leurs chiens aux États-Unis. » »
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