La Russie a démarré la production massive d’abris anti-atomiques mobiles, dans un contexte de plus en plus tendu avec la Russie.
“La guerre atomique approche.” La Russie a commencé la production en série d’abris mobiles anti-atomiques, rapporte mardi 19 novembre l’agence de presse britannique Reuters. Ces abris, appelés « KUB-M », sont conçus spécifiquement pour « protéger contre diverses menaces, notamment les ondes de choc et les radiations d’un explosion nucléaire», explique l’organisme de presse.
“La configuration de base du ‘KUB-M’ comprend deux blocs – un technique et un pour les personnes, où peuvent se cacher 54 personnes, et avec des modules supplémentaires – jusqu’à 150”, confirme dans une publication illustrée de photos le média indépendant ukrainien Ukraine. Première ligne.
“La structure est censée protéger notamment du rayonnement lumineux d’une explosion nucléaire et de la contamination radioactive de la zone”, ajoute-t-on.
L’institut de recherche du ministère russe des Situations d’urgence, traduit par Reuters, décrit ces abris mobiles antiatomiques comme « une structure multifonctionnelle qui protège les personnes contre diverses menaces, notamment les catastrophes naturelles et les accidents. “d’origine humaine”, qu’il considère comme une “étape importante vers l’amélioration de la sécurité des citoyens”.
Un lien avec le contexte actuel ?
Selon Reuters, le développement massif de ces abris antinucléaires n’est pas lié aux récentes avancées de la guerre entre l’Ukraine et la Russie. En réponse à Joe Biden autorisant Kiev à utiliser des missiles américains à longue portée ATACMS, Vladimir Poutine, au millième jour de son offensive contre l’Ukraine, a signé un décret élargissant les possibilités d’utilisation de l’arme nucléaire.
Pourquoi les États-Unis autorisent-ils l’Ukraine à tirer des missiles à longue portée sur la Russie ?
Ce mardi 19 novembre, Moscou a également promis une réponse « appropriée » aux tirs de missiles à longue portée qui auraient été lancés dans la nuit par Kiev contre des installations militaires dans la région frontalière russe de Briansk.
Lucie Valais Journaliste BFMTV
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