L’ancienne députée macroniste Eva Son-Forget a révélé ce lundi dans une interview qu’elle avait entamé une transition de genre.
« Un appel à la tolérance et à la liberté de choisir son identité de genre. » Dans une interview accordée au Blick lundi 18 novembre, l’ancien député LREM Joachim Son-Forget a révélé qu’elle avait opéré une transition de genre. Si sa transformation fut d’abord physique, avec cheveux rasés, pendentifs d’oreilles et maquillage, elle fut ensuite administrative. Celle, qui a soutenu Eric Zemmour lors de la présidentielle de 2022, a décidé de changer de nom et de se faire appeler Eva.
Refus d’obtempérer sous l’emprise de la cocaïne
« Ce n’était pas facile de choisir, mais j’aime bien Eva, une référence à Eve, créée à partir d’une côte d’Adam. Elle a immédiatement fait des bêtises », a-t-elle expliqué. Une référence qui lui est liée, car l’ancienne parlementaire LREM n’a pas non plus été très avisée de son côté. En juin dernier, elle avait été interpellée par la police après avoir refusé d’obtempérer, dans le 7e arrondissement de Paris.
Au volant d’une puissante berline, elle a percuté un véhicule en stationnement après avoir pris la fuite à grande vitesse dans les rues de la capitale française. Lors de son arrestation, elle a été testée positive à la cocaïne et la police lui a saisi 0,7 gramme de la même drogue. L’ancienne élue a donc choisi son nouveau prénom en référence à ses déboires.
Mais ce n’est pas la seule fois où l’ancienne membre du Parti socialiste a pu faire parler d’elle. En 2018, elle s’en prend violemment à Europe Ecologie à la sénatrice des Verts Esther Benbassa. “Avec le pot de maquillage que vous vous mettez sur la tête, vous incarnez plus que jamais ce que vous essayez maladroitement de caricaturer”, a-t-elle critiqué sur X, anciennement Twitter.
Elle s’est également illustrée en relayant la vidéo à caractère sexuel de l’ancien candidat à la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, en février 2020.
La colère de son entourage
En revanche, en exprimant son souhait de transition, Eva Son-Forge avait provoqué la colère de son entourage. Cette dernière avait «décidé d’entamer une démarche de psychiatrisation obligatoire à mon encontre», a-t-elle révélé aux médias suisses. Mais pas de quoi freiner l’ancienne députée qui compte bien vivre sa vie comme elle l’entend. Désavouée par son entourage, elle avoue que cette reconnaissance l’aide aujourd’hui dans sa transition.
Pour elle, « quand votre transition est reconnue par les autres, elle devient réalité ». « C’est un processus qui implique ma vie, qui m’expose, moi et mes enfants. Je ne m’exprimerais pas ouvertement si cela n’était pas crucial pour moi, mais surtout pour d’autres, plus faibles que moi, qui ne peuvent pas vivre leur vie comme ils la rêvent. C’est un appel à la tolérance et à la liberté de choisir son identité de genre», a-t-elle insisté dans les médias suisses.
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