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A Roland-Garros, à l’hôpital ou en révisant pour le baccalauréat, votre coup de cœur pour « Rafa »

A l’occasion de la phase finale de la Coupe Davis 2024, qui marquera la fin de la carrière de Rafael Nadal, 20 Minutes publie une série d’articles sur la légende du tennis aux 22 titres du Grand Chelem. Aujourd’hui, place aux témoignages de nos lecteurs.

Les adieux sont souvent l’occasion de se remémorer les plus beaux moments. Ainsi, à l’occasion de l’abandon de Rafael Nadal lors de la phase finale de la Coupe Davis cette semaine à Malaga, les lecteurs de 20 minutes se sont plongés dans leurs souvenirs d’« El Matador », souvent lié à Roland-Garros.

La terre rouge de la Porte d’Auteuil est en effet l’épicentre de l’amour grandissant entre nos lecteurs et le maître de la terre battue, à l’image de celui de ses premiers exploits. Peu importe l’âge ou l’année. Quant à Nicolas, qui n’avait que sept ans lorsqu’il a vu Rafael Nadal pour la première fois, en 2005 : « J’ai vu Rafa gagner et surtout courir partout sur cette terre ocre et crier à chaque coup comme si sa vie en dépendait. il. L’impression de puissance et de ténacité qui se dégageait de son jeu a réussi à m’impressionner même à mon jeune âge. »

Roland-Garros, sa maison en

Stéphane a attendu trois éditions supplémentaires de Roland-Garros pour ressentir ce coup de foudre. « En 2008, il a écrasé et piétiné la concurrence. Cette édition a été une démonstration jamais vue où seul Djokovic en demie lui a offert les trois sets les plus serrés. Ce jour-là, je me suis dit qu’un monstre était réellement en train de naître. » D’autres, comme Dimitri, ont mis beaucoup plus de temps à apprécier les exploits de l’Espagnol et les sentiments qu’il développait à son égard. « C’est lors de la finale de Roland Garros 2017 que je suis tombé amoureux du tennis et surtout de celui qui allait remporter le tournoi : Rafael Nadal. Son niveau de jeu était fou, notamment sur les coups droits sur toute la ligne, et l’exploit était absolument inédit et incroyable : dix fois le même Grand Chelem », se souvient-il.

Certains de nos lecteurs ont même eu la chance de le découvrir devant le grand public à Roland-Garros, comme Serge, lors d’un tournoi au country club d’Aix-en-Provence en 2003. « Dès les premiers coups de raquette, j’ai compris que un grand champion était né : un physique de gladiateur, un coup droit dévastateur… On connaît la suite…», confie-t-il. Céline a eu la chance de le voir pour la première fois lors d’une Coupe Davis, déjà contre la France à la Nîmes Arena, selon ses souvenirs. « La première fois que je l’ai vu jouer, il est apparu comme un adolescent plein d’énergie. Il n’a pas gagné le match, si je me souviens bien. Il a tout simplement impressionné ma rétine avec son jeudi créatif, puissant et innovant. Le taureau de Manacor dans l’arène », se souvient-elle. La réalité diffère un peu, mais pas le fond : les arènes étaient celles d’Alicante, et Nadalito avait envoyé Arnaud Clément valser de justesse pour éliminer les Bleus.

A “Spanish kéké”, with a devastating physique

Peu importe le lieu, au final, c’est surtout son comportement guerrier sur les courts qui a captivé le cœur de nos lecteurs. « Son jeu était flamboyant, son renoncement inexistant. Son regard était presque naïf”, explique Céline quand Patricia apprécie “son regard certes, mais surtout sa colère, il s’est battu sur tous les points et ça n’a pas changé.”

« Son physique atypique, très musclé par rapport aux autres joueurs. Sa puissance de jeu, son coup droit effet lasso, ses manières avant de servir, la façon de placer ses deux bouteilles au bon endroit, sa personnalité, son humilité, son fair-play, son respect de chacun et du jeu, son amour. du jeu », résume enfin Mélanie.

Eh bien, certains d’entre vous n’ont pas vraiment senti le potentiel du gamin majorquin lors de ses premiers coups de raquette. Mais tout le monde a le droit à l’erreur, n’est-ce pas Pierre ? « Le Nadal de ses débuts, j’aurais juré que c’était un kéké espagnol qui allait faire la Une de l’actualité pour ses frasques et n’être qu’un feu de paille sportivement… et il s’est avéré être un monstre de travail, perfectionnisme, longévité, esprit sportif dans le sens le plus noble du terme, inspiré du tennis et inspirant pour des millions de personnes. Pour tout cela M. Nadal, merci… et désolé. »

Instants de vie

Rafael Nadal a aussi permis de surmonter certaines épreuves difficiles de la vie, comme pour Christiane, qui était dans le plâtre et qui a souffert le martyre en juin 2005. « Pour faire face à tout cela, j’ai passé mes après-midi à suivre les matchs de tennis. Voir ce jeune homme qui ressemblait à mon aîné jouer avec tant d’intensité et d’enthousiasme m’a donné la force de surmonter ma douleur et de trouver un sens à la vie malgré les difficultés et les séquelles que j’aurais à surmonter. jusqu’à la fin de mes jours », confie-t-elle.

Mais juin rime aussi avec baccalauréat, et si cela a pu provoquer quelques mauvaises notes chez certains de nos lecteurs, elles restent surtout de magnifiques anecdotes. « Le meilleur souvenir, c’est de sortir d’une communion en 2007 pour soi-disant préparer mon bac de philosophie, et finalement, j’ai passé ma fin d’après-midi à regarder le Roi remporter son troisième Roland-Garros… Et finalement, j’ai eu 14 en philosophie sans réviser », savoure Anthony.

Julien raconte une expérience presque similaire : « La première fois que j’ai vu jouer Rafael Nadal, je révisais mon oral d’espagnol et je suis tombé sur ce joueur complètement atypique au look Apache. Après 4 sets de haut vol, Nadal a remporté son premier titre Porte d’Auteuil et je me suis dit « wow ce type est incroyable, je suis fan ». Résultat, j’ai obtenu 16/20 à mon oral d’espagnol… ça a cliqué quand je l’ai entendu dans une interview. Des lieux, des années et des sentiments différents, mais une même envie, celle de dire « merci » à Rafael Nadal avant de le voir tirer sa révérence

 
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