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comment se jouera l’avenir de Domenico Tedesco ?

Du tac au tac avec Teklak : « Nous sommes en plein déclin en 2024 »

L’Union belge n’a pas pour habitude de bousculer son rythme pour répondre à la demande populaire, d’autant plus quand on sait qu’elle se trouve elle-même en pleine période de transition et de transformation. La fédération n’est pas un club, son calendrier de matches est moins chargé, l’urgence n’est pas au match du week-end suivant. La prochaine rencontre est également prévue fin mars, les barrages de la Ligue des Nations restant en Ligue A.

Le Conseil d’Administration de l’Union Belge se réunit le 28 novembre

De ce point de vue, il n’est pas prévu de décider de l’avenir de Tedesco dans l’immédiat, mais il n’est pas exclu qu’une communication soit faite, dans un sens ou dans l’autre, dans les prochains jours. Le conseil d’administration de l’Union belge se réunira le 28 novembre. Un CA qui n’a pas été convoqué à la hâte suite à la défaite contre Israël (1-0), puisqu’il était prévu de longue date.

Il y aura forcément une question de sélection, de son technicien et de l’éventuelle indemnité à verser pour s’en séparer. Car c’est un point à clarifier, y compris pour certains en interne. Les clauses négociées lors du renouvellement du contrat de Tedesco, officialisé mi-mars, prévoient différentes formules, en fonction du timing de fin de la collaboration.

“Cela ne peut pas durer” : la presse belge détruit les Diables

Un licenciement pendant la Ligue des Nations aurait coûté plus cher qu’à la fin de la compétition. Mais les play-offs de LdN sont-ils considérés comme faisant partie de la compétition ? Cela ne semble pas être le cas, mais la question n’est pas aussi claire que cela. Certains dirigeants de la fédération belge souhaiteraient en effet réduire les montants des indemnisations, estimés à cette époque à plus d’un million d’euros.

Un licenciement à moins d’un million d’euros à négocier

La barrière du million sera un élément important à prendre en considération, pour limiter les conséquences d’une fin de collaboration qui alourdira encore davantage les finances d’une fédération qui ne peut se permettre toutes ces folies. Avec un déficit de 11 millions d’euros, l’Union belge doit surveiller de près ses dépenses. Sur le fond de l’affaire, la plus importante, et le mérite qui reste à Tedesco, Vincent Mannaert aura un rôle essentiel.

Le nouveau patron sportif du football belge rencontrera l’entraîneur, d’abord pour faire connaissance, puis pour débriefer la Ligue des Nations. Et enfin prendre congé ? Mannaert n’a pas de temps à perdre pour établir son mode de fonctionnement et il pourrait être tenté par un changement à la tête d’une sélection où le nom de Philippe Clement, en poste aux Glasgow Rangers, revient par bribes, ces derniers jours.

Faut-il maintenir Tedesco : découvrez l’avis de nos experts

Dimanche soir, Tedesco a assuré qu’il était convaincu qu’il serait encore là en mars prochain. S’il parvient jusqu’à la fin de l’année, ce sera déjà une victoire personnelle, car cela signifiera qu’il aura convaincu ses employeurs qu’il peut encore être l’homme de la situation. Il y a un an, les premières discussions pour sa prolongation de contrat commençaient à cette époque, dans la foulée de la qualification pour l’Euro 2024.

Une prolongation que certains regrettent désormais, vu l’état dans lequel se trouve la sélection et à quel niveau elle évolue. Tedesco est-il le seul responsable ? Non. Sera-t-il le fusible qui sautera ? Mannaert a la réponse.

 
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