Le dernier album de Clara Luciani est avant tout une histoire intimiste. Elle l’a créé alors qu’elle était enceinte, une période particulière qui a posé des questions à la chanteuse. « Je voulais retourner aux racines de ma famille. J’ai posé beaucoup de questions à mes parents, j’ai regardé de vieilles photos… et j’avais envie de dire à cet enfant qui j’étais, « d’où il venait, qui étaient ses grands-parents et quelle était mon histoire ».explique le chanteur au micro de Tout Public.
“Cette idée de transmission est très, très forte sur ce disque.”
Une exploration personnelle et familiale, que l’auditeur retrouvera tout au long de l’album, notamment avec des titres comme Ma mère, Romanceou la chanson éponyme de l’album, Mon sang. Clara Luciani explique qu’elle avait depuis longtemps envie d’écrire sur le sujet. “Je trouve que sang est un mot intéressant car il dégoûte beaucoup de gens, et pourtant la symbolique est très forte, et a pour moi une connotation très positive, qui est dans la nature de la vie.” Pour elle, tomber enceinte a été un tournant : “Quand j’ai appris que j’attendais un enfant, il m’a semblé évident que c’était le moment d’écrire sur mon sang, et ce qu’il représentait pour moi”.
Un album qui est porteur d’une histoire de famille, mais aussi d’amitié, puisque ce troisième album est synonyme d’une troisième participation du musicien Sage Ambroise Willaume. “Il me stimule constamment”» partage le chanteur en repensant aux moments passés en studio avec le musicien.
L’album Mon sang de Clara Luciani, disponible dès maintenant sur les plateformes de streaming dédiées.
Retour sur la jeunesse de Vieux Fourneaux
Tandis que la bande dessinée Les vieux fourneaux fête ses 10 ans, le huitième tome intitulé « Graines de Voyous », écrit par Wilfrid Lupano et dessiné par Paul Cauuet vient de sortir. Ce nouveau volume révèle la jeunesse des personnages, ce qui permet de mieux comprendre leurs trajectoires, précise Wilfrid Lupano.
Un nouvel album sur le passé des personnages, qui n’en est pas un “pas toujours assez joli”il confie. Et en effet, dans ce volume un certain « conscience de classe », partage l’auteur, mais toujours dans le but de « s’adresser à tout le monde »précise-t-il. « Nous apprenons des choses que nos personnages ont faites quand ils étaient jeunes, et la force motrice derrière ces méfaits, ces actions indignes, est une conscience de classe des pauvres contre les riches. »explique le scénariste à propos des trois personnages, connus pour leur grand âge et leurs tendances politiques anarchistes.
“Vous savez, “Les Vieux Fourneaux” est la seule bande dessinée où les auteurs finissent par ressembler aux personnages de la fin.”
Wilfrid Lupano met en avant la vieillesse des personnages, et le fait qu’ils continuent de vieillir. Contrairement à la plupart des protagonistes de la bande dessinée franco-belge, Les vieux fourneaux ont « un marqueur du temps qui passe »il explique. Le lecteur voit en effet le temps passer, notamment à travers l’apparence physique des personnages qui vieillit au fil des volumes. “C’est une série qui va mal finir”plaisante Wilfrid Lupano. Pas question pour autant de céder à la nostalgie, “nos vieux (…) ont tendance à avancer”dit le scénariste.
Les vieux fourneaux. Graines de voyou (Dargaud) de Wilfrid Lupano et Paul Cauuet, désormais disponible en librairie.
Hommage à Charles Dumont
Ce lundi est également marqué par le décès du compositeur Charles Dumont, qui a composé entre autres le titre “Non, je ne regrette rien”, interprété par Edith Piaf. Il est en effet difficile d’évoquer la carrière de Charles Dumont sans évoquer sa rencontre avec ce dernier. Une rencontre qui marque un tournant dans sa carrière, et sans laquelle il n’aurait guère réussi à enregistrer les trente albums qui composent sa carrière.
Une émission avec la participation de Matteu Maestracci et Yann Bertrand, journalistes au service culture de franceinfo.
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