En date du : 17 novembre 2024 17h45
Les experts ont identifié les sept points suspects d’Osnabrück comme étant des bombes de différentes tailles datant de la Seconde Guerre mondiale. L’un d’eux s’est déjà brisé. Ce soir-là, la première bombe de 500 livres fut désamorcée.
La bombe était un engin explosif britannique datant de la Seconde Guerre mondiale. Tous les objets suspects avaient déjà été identifiés comme étant des bombes équipées de détonateurs à impact, précise le communiqué. Blog en direct de la ville d’Osnabrück. Six bombes doivent donc être désamorcées. Trois d’entre elles étaient des bombes britanniques de 500 livres, a indiqué la ville. Il existe également deux bombes de 100 livres et une bombe de 1 000 livres. La septième bombe non explosée s’est révélée inoffensive : une bombe de 500 livres avait déjà explosé et a pu être retirée, selon la ville. Si le désamorçage n’est pas possible pour des raisons de sécurité, on se tournera vers la bombe suivante. En fin de compte, il sera décidé comment gérer les bombes non explosées qui ne peuvent pas être désamorcées. On ne sait pas exactement combien de temps durera l’opération, a-t-on déclaré. Selon la ville, certaines personnes ont été capturées dans la zone d’évacuation dans la soirée, raison pour laquelle les travaux sur les bombes non explosées ont dû être temporairement interrompus.
AUDIO : Déminage à Osnabrück : 14 000 personnes mises en sécurité (4 min)
Plus de soupçons « que jamais en une journée »
Les ouvriers du bâtiment ont découvert les points suspects en travaillant sur le terrain. “Même pour Osnabrück, où nous sommes habitués à plusieurs bombes, c’est quelque chose de spécial”, a déclaré dimanche matin le porte-parole de la ville, Simon Vonstein. Au total, sept points suspects avaient été identifiés à l’avance sur le site de l’ancien chantier de marchandises du futur Lokviertel. La ville a annoncé que c’était « plus que jamais en une seule journée à Osnabrück ».
Évacuation : tout le monde ne voulait pas quitter la zone volontairement
Peu après 7 heures du matin, la police a contrôlé la zone d’évacuation. Des drones ont également survolé la zone et recherché les personnes qui s’y trouvaient encore. Tous les citoyens n’ont pas été transparents, a indiqué la police. Certains résidents ont dû être escortés hors de leurs appartements, a déclaré un porte-parole à NDR en Basse-Saxe. Plusieurs portes ont également dû être ouvertes de force. Dans un cas, un père et son fils n’ont pas compris l’appel parce qu’ils ne parlaient pas allemand. Une connaissance du père a finalement aidé et traduit, a indiqué le porte-parole de la police. Dans l’ensemble, l’évacuation s’est déroulée « pacifiquement et assez rapidement ».
La gare centrale d’Osnabrück ne sera probablement plus desservie que le soir
Au total, environ 14 000 personnes ont été priées de quitter leur maison et leur appartement avant 7 heures du matin en raison de l’opération. Quiconque ne respecte pas ces règles s’expose désormais à une amende pouvant aller jusqu’à 5 000 euros. Les quartiers de Fledder, Schinkel et le centre-ville sont concernés par l’évacuation. Il y a un aperçu de toutes les adresses concernées ici. Au total, selon la ville, il y a 8 650 foyers et environ 300 adresses professionnelles. La gare centrale d’Osnabrück est également fermée. Les trains ont été détournés depuis 7 heures du matin. Selon Eurobahn, les voyageurs doivent s’attendre à des annulations et des retards jusqu’à 19 heures au moins.
Plusieurs centaines de personnes dans le centre d’évacuation
Les habitants de cette zone doivent quitter leur domicile.
La ville d’Osnabrück a aménagé un centre d’évacuation pour les résidents locaux au sein de l’école polyvalente Schinkel. Selon les informations du NDR Basse-Saxe, il y aurait actuellement entre 400 et 500 personnes. Le directeur du centre s’attend à ce que davantage de monde vienne le soir. Les citoyens concernés peuvent obtenir des informations via une hotline de service. Elle est au numéro de téléphone (0541) 323 44 90 accessibles et, selon les villes, allumés jusqu’à la fin de la mesure. La ville fournit également des informations via un téléscripteur en direct sur son site Internet. La police garde également les gens restez à jour avec votre chaîne Whatsapp. C’est la première fois que la police utilise ce canal dans le cadre d’une opération d’envergure. L’autorité n’est plus à X depuis fin août – c’est la première autorité de police en Allemagne à le faire.
Les hôpitaux en grande partie évacués avant l’élimination des bombes
Il existe également trois établissements de soins gériatriques et deux hôpitaux dans le rayon d’évacuation : le Marienhospital et le Christian Children’s Hospital. Selon le chef du bureau de l’ordre public de la ville, Thomas Cordes, les deux cas ont été largement autorisés à l’avance. Cependant, les patients et le personnel des unités de soins intensifs sont restés, a déclaré Cordes. Un transfert aurait été trop risqué pour eux. Selon les informations, il y a encore environ 170 patients à l’hôpital Marien.
Bureau de l’ordre public : le dimanche est le meilleur jour
Des évacuations suite à la découverte de bombes ont eu lieu à plusieurs reprises à Osnabrück ces dernières années, car de nombreuses bombes ont été larguées sur la ville pendant la Seconde Guerre mondiale. « Dès le début des travaux de terrain, nous nous attendions à trouver des endroits suspects », a déclaré le chef du bureau de l’ordre public. Cependant, seuls quelques milliers d’habitants sont généralement concernés par les évacuations. Cette fois, ils sont 14 000. Le dimanche a été délibérément choisi pour le déminage. Sinon, l’impact aurait été encore plus grand. « Imaginez si nous devions faire cela un lundi, un mardi ou un mercredi, c’est-à-dire en semaine. Ainsi, non seulement les résidents seraient touchés, mais bien plus de bureaux, d’entreprises et d’entreprises seraient également touchés », a déclaré Cordes. Le dimanche est le jour le moins perturbé.
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