«Le bon rebond, je n’en ai pas souvent»… Louis Bielle-Biarrey raconte sa tentative au terme d’un sprint totalement fou

Louis Bielle-Biarrey est un jeune homme pressé, et il l’a encore démontré ce samedi sur la pelouse de l’enceinte dyonisienne. A 21 ans, l’ailier de l’Union Bordeaux-Bègles a été l’un des grands artisans du succès des Bleus face aux All Blacks (30-29) en multipliant les courses. Dont un, fatal aux Néo-Zélandais, dès la 51e minute de jeu pour permettre aux Tricolores de reprendre l’avantage sur un essai rapide.

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Le neuvième, déjà, en l’espace de 13 sélections pour l’Isérois originel, qui a confié avoir été quelque peu malade après la rencontre. Mais marquer contre la Nouvelle-Zélande a forcément une saveur particulière pour celui qui avait déjà inscrit un doublé la semaine précédente face au Japon.

Après le match, Louis Bielle-Biarrey est revenu sur sa course folle en décortiquant l’action qui a conduit à l’essai : « On récupère le ballon sur une bonne défense, ils font un en-avant et Thomas Ramos récupère le ballon, il voit qu’il y a de l’espace. derrière, j’essaye de lui dire, je ne sais pas s’il m’entend et puis il me le met, j’essaye de courir et d’aller le plus vite possible et ça a marché donc je suis très content.

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L’intéressé confie toutefois qu’il n’a pas crié « victoire » trop tôt dans sa tête. “J’avais juste une crainte à la fin, c’était d’avoir le bon rebond sachant que je n’en ai pas souvent, ça s’est un peu montré en fin de match (rires)”, s’amuse Louis-Bielle-Biarrey, qui ajoute que dans le feu de l’action, « on n’entend rien du tout » alors qu’un stade entier grandissait derrière lui.

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Spectateur, aux avant-postes de l’accélération, Thibaud Flament s’est montré élogieux : « Ça va vite, très vite (rires) ! Là aussi ; c’est très précieux d’avoir des joueurs comme ça. On sent que “ils se nourrissent de miettes de balle, sur une petite occasion ils arrivent à vraiment mettre l’équipe en progrès ou les autres en danger”.