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J’ai assisté à « Féerie », la mythique revue du Moulin Rouge et voici mon avis de journaliste

Établissement incontournable de la nuit parisienne, le Moulin Rouge continue de afficher complet. Invitée à découvrir le magazine « Féerie » je vais vous raconter mon expérience.

Si une visite de la capitale comprend généralement une visite de la Tour Eiffel, une promenade sur les Champs-Elysées et un moment culturel dans les salles du musée du Louvre, le soir venu, la Ville Lumière ne manque certainement pas d’endroits pour faire la fête. Depuis le XIXe siècle, spectateurs français (45 % de la clientèle tout de même) et spectateurs étrangers se pressent chaque soir au Moulin Rouge. J’ai assisté à une représentation du magazine Féevoici mon opinion honnête en tant que journaliste.

Strass, plumes, tenues légères… On a tous une certaine imagination en tête quand il s’agit du Moulin Rouge, qui a retrouvé ses ailes depuis cet été après sa mésaventure survenue en avril dernier lors de sa chute, créant un retentissement international. L’établissement mythique du quartier Pigalle accueille chaque soir des centaines de spectateurs pour les représentations à 21h (possibilité de venir avant, à 19h, pour le dîner) et 23h. Le lieu, plein de charme et cosy, semble lui-même figé dans le temps avec ses draperies au plafond, ses lustres et ses affiches de l’époque Toulouse-Lautrec.

Et le spectacle alors ? Est-il trop figé dans le temps ? Oui et non. La revue Féel’une des plus anciennes exposées à Paris – elle a été lancée en 1999, vous savez ! – s’appuie sur une troupe de 60 artistes qui se produisent sur une scène impressionnante s’étendant sur toute la largeur de la salle ; nous ne le faisons pas gâcher non mais il y a une petite surprise technique qui complète le tableau au passage… Des artistes qui donnent vie à plusieurs petites mains et mettent en valeur un certain savoir-faire artisanal, du plumassier Maison Février au brodeur Atelier Valentin.

Le spectacle est divisé en plusieurs scènes et, bien sûr, il fait la part belle aux danseurs – recrutés aux quatre coins du monde, comme lors de grands castings de plusieurs semaines en Australie – souvent seins nus pour le plus grand plaisir des touristes étrangers. qui y voient sans doute une preuve concrète de la touche française. Les danseurs auront l’occasion de dévoiler leurs tablettes de chocolat sous des chemises ouvertes en de rares occasions. Comme ça, tout le monde est content !

Mais le Moulin Rouge n’est pas le Crazy Horse et le spectacle est plus festif que sensuel. Ainsi, les danseurs proposent un numéro de cancan très dynamique et traditionnel aux couleurs de la . Pendant environ 1h40 de spectacle, les scènes se succèdent sans aucun temps mort – avec toutefois des numéros exceptionnels d’artistes invités entre acrobaties et contorsions – mais toutes ne se valent pas, la partie sur les pirates étant très réussie visuellement notamment grâce à des décors grandioses et ravissants. des tenues exotiques, et celle sur l’univers du cirque et des clowns qui tend un peu trop vers le kitsch.

On perd parfois un peu le fil mais, au fond, on s’en fiche, car on en prend plein la vue avec cette scène constamment occupée par les artistes d’un bout à l’autre et parfois même dans les airs. On sourit, on on tape du pied et des mains, on hoche la tête pris par l’énergie du spectacle et on se retrouve à discuter à pleins poumons.laissons les ailes du moulin pour nous protéger jusqu’au matin…» D’ailleurs, quand le titre sortira-t-il sur les plateformes de streaming ??

 
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