“Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas joué les All Blacks à ce niveau. Le défi est immense pour nous et en même temps fantastique.» Fabien Galthié, le sélectionneur de l’équipe de France, connaît le défi qui attend son équipe face aux All Blacks, samedi 16 novembre (à 21h10) au Stade de France. Un duel entre deux des plus grandes nations du Rugby mondial actuel.
• Des All Blacks qui font encore peur. Triples vainqueurs de la Coupe du monde (1987, 2011 et 2015), battus en finale par les Sud-Africains en 2023, les All Blacks ont, après un Rugby Championship très moyen (trois victoires et trois défaites), repris leur marche en avant. Les hommes du nouveau sélectionneur Scott Robertson enchaînent les victoires (cinq de suite) : contre l’Australie à deux reprises (31-28 et 33-13), au Japon (64-19), à Twickenham contre l’Angleterre (24-22) et à Dublin contre l’Irlande (23-13). Leur objectif est simple : terminer la tournée (qui se termine en Italie le 23 novembre) invaincue.
• Les deux dernières oppositions à l’avantage des Bleus. Si la Nouvelle-Zélande mène largement (comme contre toutes les nations du monde) son face-à-face avec la France (48 victoires pour 14 défaites et un nul), les deux derniers duels ont penché en faveur du XV de France, à chaque fois à le Stade de France. De la plus large victoire française de l’histoire (40-25) en 2021 au match d’ouverture de la Coupe du monde en 2023 (27-13), les All Blacks ont essuyé deux revers importants. Dans l’histoire, la France n’a remporté qu’une seule fois trois victoires consécutives contre cet adversaire, lors d’une tournée en Nouvelle-Zélande en 1994 puis d’un match à Toulouse en 1995.
• Quatre changements dans la composition des Bleus. Vainqueurs des Japonais sur un score fleuve (52-12) lors du premier match de la tournée automnale, les Bleus ont changé d’apparence pour ce choc. Romain Buros a été titularisé au poste d’arrière pour sa première sélection, Gaël Fickou a retrouvé sa place d’axe alors qu’il était remplaçant face aux Japonais, et Paul Boudehent et Gabin Villière ont remplacé François Cros et Damian Penaud, blessés. L’ouvreur Mathieu Jalibert ne figurait pas dans le groupe des 23.
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