News Day FR

les cinq plus grands hakas des All Blacks contre la

Comme le veut la tradition, l’équipe de affrontera les joueurs néo-zélandais qui répéteront leur traditionnel haka (danse maorie) quelques secondes avant le coup d’envoi du match qui opposera les deux équipes ce soir au Stade de France (9 : 22h). Nous en avons retenu cinq parmi ceux exécutés entre 2004 et 2023.

2004 : La transe de Tama Umaga

C’est une équipe néo-zélandaise rajeunie, dominée par l’Afrique du Sud lors du Tri-Nations d’été, qui se présente en octobre 2004. La France du sélectionneur Bernard Laporte avait signé une série de huit succès consécutifs (dont celui contre l’Australie) avant de se faire surprendre. par l’Argentine une semaine plus tôt. Au Stade de France, c’est en état de transe que le capitaine Tama Umaga entame le haka, puissant, énergique, considéré comme l’un des plus beaux de l’histoire des All Black et qui servira même un temps de support publicitaire pour l’équipement. fournisseur de l’équipe néo-zélandaise. Les Noirs écrasent les Bleus (45-6).

2011 : la flèche bleue meurt au pied

C’est une finale de Coupe du organisée à l’autre bout du monde et les Tricolores ne se laissent pas impressionner à Auckland où tout un pays pousse derrière ses Noirs qui courent après un deuxième titre depuis celui obtenu en 1987 pour la première édition du Mondial. l’épreuve. Le capitaine Piri Weepu opte pour le guerrier « Kapa o pango », plus brutal dans son expression. Les Français emmenés par Thierry Dussautoir répondent en formant une flèche sur la ligne médiane. Ils entrent alors dans le camp adverse, ce qui sera par la suite formellement interdit par le règlement. Les Noirs gagnent 8-7.

2013 : la meilleure génération noire

C’est l’expression de l’entraîneur Philippe Saint-André qui s’attend visiblement à une rencontre particulièrement compliquée en novembre 2013, face à une équipe qui a humilié les Bleus cinq mois plus tôt en Nouvelle-Zélande (30-0). Et c’est vrai qu’on ne trouve pas de défaut à cette équipe qui a remporté 30 de ses 32 derniers matches avant d’arriver en France. Menée par Cliff Porter, elle déroule un « kapa o pango » particulièrement bestial, à travers les expressions et les tiraillements de langue. Cette fois, les Bleus n’ont cédé que par sept points (19-26).

2007 : Chabal n’a pas gagné

Un quart de finale explosif de Coupe du monde vous attend au Millennium Stadium de Cardiff (Pays de Galles). Ritchie Mac Caw mène la danse entre deux équipes littéralement face à face, séparées seulement d’un mètre et demi sur la ligne médiane. Les Noirs sont déterminés à faire preuve de puissance et d’intimidation mais personne ne baisse la tête côté français, dans un savant mélange de joueurs habillés en bleu, blanc et rouge. Sébastien Chabal tient le regard de ses adversaires jusqu’au dernier moment, Christophe Dominici et Frédéric Michalak affichent un détachement qui se confond presque avec de la nonchalance. Mais les Français ont réussi l’exploit et l’ont emporté (20-18).

1999 : même Jonah Lomu tire sa révérence

On aurait pu choisir le « kapa o pango », légèrement teinté de marketing de Scott Barett à la lance maorie, en 2023 au Stade de France. On a préféré terminer cette séquence par un nouveau quart de finale de Coupe du monde, le match le plus bluffant de l’histoire du rugby français face aux Noirs. Emmenés par Taine Randell, les Néo-Zélandais réalisent un nouveau haka avec tout le soulagement de Jonah Lomu. Mais les Bleus s’imposent au terme d’une rencontre mythique (43-31).

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :