Éric Coquerel a été interrogé sur RMC sur sa présence à une manifestation à Saint-Denis jeudi soir contre la tenue du match de football France-Israël, pour dénoncer un « génocide » à Gaza. Le militant pro-palestinien Elias d’Imzalene était également présent à cette manifestation.
Jugé pour incitation à la haine
Le 8 septembre, lors d’un rassemblement pro-palestinien place de la Nation à Paris, il a encouragé les participants à “mener l’intifada à Paris, dans nos banlieues, dans nos quartiers” pour que “bientôt Jérusalem” soit “libérée”. Des propos qui lui ont valu d’être jugé le mois dernier pour incitation publique à la haine. Le tribunal n’a pas encore rendu son jugement.
“Je n’ai pas vu que j’étais à côté de cette personne”, a assuré vendredi Éric Coquerel, précisant qu’à ses yeux, le slogan “Intifada à Paris” n’avait “aucun sens”.
Le mot Intifada, qui signifie soulèvement en arabe, fait référence à la révolte des Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza contre Israël, qui a débuté en décembre 1987 et septembre 2000.
“Dans une manifestation, vous n’êtes pas forcément à côté de gens avec qui vous êtes d’accord sur tel ou tel sujet”, a poursuivi le député de Seine-Saint-Denis.
« Par exemple, j’ai manifesté en soutien aux Kurdes à Paris. Pas très loin, il y avait Bruno Retailleau qui était là. Est-ce que quelqu’un m’interrogera et dira «M. Coquerel, faites attention, vous avez M. Retailleau… » ? Non, je vous dirai que la cause est juste», a-t-il également soutenu. «Je pense que cette personne», Elias d’Imzalene, «est certainement plus respectable compte tenu de ce que présente aujourd’hui M. Retailleau, qui emprunte une grande partie de son vocabulaire à l’extrême droite», a-t-il conclu.
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