News Day FR

Marine Le Pen estime que le parquet a requis une « peine de mort politique » contre elle

Le parquet de Paris a requis cinq ans de prison ainsi que cinq ans d’inéligibilité contre Marine Le Pen dans le procès des assistants parlementaires du Rassemblement national.

“Cet acte d’accusation est révoltant, profondément scandaleux.” Marine Le Pen a réagi ce vendredi 15 novembre, deux jours après les réquisitions formulées à son encontre dans l’affaire des assistants parlementaires européens du Front national (aujourd’hui Rassemblement national).

Une mise en examen qui “exige des condamnations sans commune mesure avec la moindre mise en examen du même type, allant jusqu’à demander la peine de mort politique avec exécution provisoire à mon encontre”, a-t-elle déclaré au 20 heures de TF1.

2027 : Le Pen pourra-t-elle se présenter ? – 14/11

Le parquet de Paris a requis cinq ans de prison, dont trois avec sursis, ainsi que cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire à son encontre dans le procès des assistants parlementaires du Rassemblement national. Par ailleurs, le parquet requiert cinq ans de prison dont deux fermes aménageables ainsi qu’une amende de 300 000 euros.

“On empêche les Français d’espérer”

Si le tribunal suit les réquisitions du parquet, l’ancienne présidente du parti d’extrême droite ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle de 2027, même si elle fait appel du jugement.

“Nous sommes innocents des faits qui nous sont reprochés”, a réaffirmé ce vendredi soir le chef des députés RN, “nous n’avons violé aucune loi française ni aucun règlement du Parlement européen”.

“Ce sentiment de révolte, que je ressens profondément, des millions de Français le ressentent avec moi”, a déclaré Marine Le Pen, “les Français sont empêchés d’espérer, de voter pour le candidat qu’ils veulent”.

« C’est ma mort politique qui est réclamée », a-t-elle déclaré.

Depuis le 30 septembre, les juges examinent le soi-disant cas des assistants parlementaires du Front national (ancien nom du Rassemblement national, NDLR), une affaire de soupçons d’emplois fictifs visant à détourner l’argent du Parlement européen. au profit du parti. Les plaidoiries de la défense débuteront la semaine prochaine.

Hugues Garnier Journaliste BFMTV

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :