Le triste 0-0 entre l’équipe de France et Israël, jeudi soir au Stade de France, a encore mis en lumière le vide laissé par la retraite internationale d’Antoine Griezmann. Et peu de solutions s’offrent à Didier Deschamps.
Ce n’est pas ce match qui aura réconcilié l’équipe de France avec son public. Jeudi soir, les Bleus ont assuré le strict minimum en validant leur qualification pour les quarts de finale de la Ligue des nations, mais le spectacle n’a pas été au rendez-vous face à Israël (0-0). Il n’y a pas grand chose qui a fonctionné dans le jeu tricolore, et la seule innovation signée Didier Deschamps (Warren Zaïre-Emery en n°10 dans un 4-2-3-1) n’a pas été couronnée de succès. succès.
“Ce n’était pas une grande réussite mais ce n’était pas un cadeau, analyse Ludovic Obraniak dans les colonnes de L’Equipe. Ce garçon doit être face au jeu, jamais dos au jeu. Il ne pourra pas évoluer en tant que deuxième attaquant compte tenu de son orientation corporelle. J’ai eu du mal à voir une quelconque complémentarité avec Kolo Muani. » L’ancien meneur de jeu lillois a souligné l’hécatombe des milieux français, notamment Eduardo Camavinga et N’Golo Kanté. “Mais il nous manque clairement du génie, un garçon avec une sensibilité technique à la passe plus affirmée, capable de créer, de faire jouer les autres”il a ajouté.
Griezmann, un trou béant dans le jeu des Bleus
Ludovic Obraniak ne mentionne pas le nom d’Antoine Griezmann, mais la description donnée ci-dessus correspond en tout point au joueur de l’Atlético de Madrid. La retraite internationale des Mâconnais, annoncée fin septembre, a laissé un grand vide dans ce secteur du jeu. Didier Deschamps tente de le combler, en essayant Mattéo Guendouzi ou désormais Zaïre-Emery. Mais il n’a pas beaucoup de solutions.
« Olise pourrait jouer ce rôle mais il faut encore qu’il soit placé derrière l’attaquant, observez encore Obraniak.
Là, il joue ailier avec un latéral qui ne double que trop rarement. C’était beaucoup trop facile pour les deux pistons de se défendre contre nous. Ils n’ont pas eu besoin de nous brusquer car ils ont vite compris qu’on ne se centre jamais. Nous avons eu la possession tout au long du match mais nous avons joué avec deux joueurs qui venaient chercher le ballon dans les pieds de nos joueurs centraux, ce qui nous a empêché de créer une supériorité sur les côtés et au milieu. Il nous manquait des joueurs dans l’espace entre les lignes. »
A terme, il faudra trouver un successeur à Griezmann. Et les pistes ne se bousculent pas. « Un garçon comme Maghnes Akliouche (Monaco) pourrait être intéressant dans ce rôle mais il ne faut pas non plus en demander trop »juge Obraniak, pas très optimiste.
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