Ce jeudi 14 novembre, M6 diffusait le sixième épisode de la treizième saison de « Meilleur Pâtissier ». Un épisode dédié au chocolat, au cours duquel un nouveau candidat a quitté la compétition.
Jeudi, c’est la pâtisserie ! Et quel ingrédient se trouve le plus souvent dans la pâtisserie ? Sans hésitation, du chocolat. Ce jeudi 14 novembre, M6 a diffusé un nouvel épisode de son émission phare Le meilleur pâtissier.
Pour cette sixième semaine de compétition, le chocolat était dans tous ses états. Un épisode 100% chocolat, où les candidats s’affrontaient par équipes. D’un côté, l’équipe du chocolat noir. De l’autre, l’équipe du chocolat au lait. De quoi faire saliver de plaisir les téléspectateurs les plus gourmands !
D’incroyables créations chocolatées
Pour le premier test créatif, Cyril Lignac et Mercotte ont demandé aux pâtissiers de réalisent leur animal totem en version fève de cacao. Pour le test technique, ils devaient « trouver la clé pour goûter au bonheur » en reproduisant une magnifique création de Maxime Frédéricle chef pâtissier de l’hôtel Cheval Blanc à Paris.
Enfin, pour le dernier test de la semaine, c’est le world pastry champion Étienne Leroyet actuel pâtissier de la création sucrée de la Maison Lenôtre, qui a défié les candidats à sublimer les copeaux de chocolat.
Et le chef est venu avec une grosse surprise : « Le gâteau du pâtissier qui me plaira le plus, sera en vente en magasin le plus prestigieux de notre maison”. Une première dans l’histoire de la compétition et un défi gagné haut la main par le plus jeune, Timothée.
À la suite de ces épreuves et de la seconde chance, il est Aurélie Gérard qui a définitivement abandonné son tablier. Après son élimination, cette apicultrice a répondu à nos questions.
Marmiton : Qu’est-ce qui t’a manqué cette semaine ?
Aurélie Gérard: J’ai raté le temps. Je n’ai pas anticipé assez tôt le tempérage de mon chocolat. J’ai fait une couronne non structurée (rires). A chaque fois, je finissais mes épreuves de la seconde chance à la dernière minute. Je voulais donner le meilleur de moi-même en faisant des choses folles et c’était super ponctuel.
Pensez-vous que le temps est aussi en partie responsable de votre place dans la compétition principale ?
AG : C’était la première semaine, j’avais beaucoup de stress et je n’arrivais pas à m’en sortir. Je ne savais pas ce qui m’arrivait.
Cependant, vous avez participé au concours, vous saviez donc à quoi vous attendre.
AG : Il faut savoir qu’il y a 10 ans, mon mari et mes enfants m’ont inscrit à l’émission. J’ai toujours cuisiné à la maison et j’avais envie de rencontrer Cyril Lignac et de grands pâtissiers. Ce sont les mêmes motivations qui m’ont poussé à m’inscrire cette année. Je voulais m’amuser, faire quelque chose de fou et vivre des masterclasses tous les jours.
Lorsque vous avez été éliminé de la compétition principale, avez-vous eu des regrets ?
AG : Je suis quelqu’un qui aime les défis et perdre n’était pas possible pour moi. C’est pour ça que j’ai beaucoup pleuré la première nuit sous la tente.
Vous êtes éliminé, mais vous bénéficiez d’une seconde chance avec « Qui reviendra à la tente ». Cette annonce a-t-elle été une surprise pour vous ?
AG : À ce moment-là, j’étais tellement perdu. Je n’arrivais pas à me remettre de mon élimination et quand Laëtitia me l’a annoncé, d’une manière ou d’une autre, cela ne m’a fait ni chaud ni froid. J’avais perdu et c’était tout. J’étais déjà si heureux de retourner sous la tente. Je me vois dire dans mes premières interviews que je veux que tout le monde gagne. Je n’écrase pas les autres et j’étais triste à chaque élimination.
Comment avez-vous abordé cette seconde chance ?
AG : Je me suis bien préparé psychologiquement. Quand je fais un marathon, je le visualise comme 4 fois 10km et je mentalise tout mon parcours. La première fois sous la tente, je n’ai pas vu du tout l’endroit et je ne savais pas comment ça allait se passer. Dans « Qui reviendra à la tente », je savais où j’allais être, je suis parti comme un guerrier et ça a tout changé.
Vous comptez 5 victoires. Quel est ton secret pour rester aussi longtemps ?
AG : Je me mets dans ma bulle. La première fois sous la tente, je n’ai pas su apprécier chaque instant. Là, j’ai profité de chaque instant, en me rappelant la chance que j’avais d’être ici.
Que retenez-vous de votre rencontre avec Noémie Honiat et Mohamed Belkassam, le jury de la deuxième chance ?
AG : Je me souviens de tous les conseils qu’ils ont pu me donner sur le plateau. Ils sont très gentils et très chaleureux. Beaucoup de grandes choses se sont produites dans cette tente. Quand j’ai fait mon gâteau « feuille de filo au miel », Mohamed m’a félicité à la fin en me disant que j’avais fait un travail de fou. Cela m’a fait chaud au cœur d’entendre cela de la part d’un professionnel.
Et à propos de l’ensemble de votre participation ?
AG : J’ai vécu quelque chose d’incroyable. Ce fut une aventure humaine extraordinaire où j’ai beaucoup appris sur moi-même. Ce n’est pas prétentieux ce que je vais dire, mais quand je me vois à la télé, étant quelqu’un de perfectionniste, je me dis que c’est ce que je fais et ce que je dis. Je me suis vraiment éclaté. Si c’était à refaire, je le ferais !
Quelle est votre pâtisserie signature ?
AG : Je dirais Paris-Brest. J’aime beaucoup travailler la pâte à choux, car on peut la dresser de plein de façons différentes. Et j’aime beaucoup la crème aussi. Par exemple, je trouve les desserts jolis, mais côté goût, je préfère les pâtisseries françaises traditionnelles comme le Paris-Brest, le millefeuille et le Saint-Honoré. Quand je les prépare, je le fais autant pour l’aspect visuel que pour le goût.
Quelle est la pâtisserie typique de votre région ?
AG : C’est le biscuit rose de Reims. Il existe également de nombreuses pâtisseries à base de Marc de champagne.
Une petite astuce pâtisserie à partager avec nos lecteurs ?
AG : Je cuisine toujours avec amour pour les autres et pour moi-même. La pâtisserie est partagée. J’aime voir les yeux de mes proches s’illuminer lorsqu’ils goûtent ma pâtisserie.
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