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Paris condamne mais ne punit pas l’actualité

Media Part a déclaré que le président français Emmanuel Macron profiterait du match de football entre son pays et Israël pour reconstituer l’amitié entre les deux parties, notant que le ton pourrait monter à intervalles réguliers entre Paris et Tel-Aviv, mais que la diplomatie française reste prudente. loin.

Le site Internet indiquait – dans un rapport rédigé par Elias Ramadani – qu’annoncer le désir de Macron d’assister au match était une manière d’envoyer un « message de fraternité et de solidarité avec Israël » après les émeutes qui ont suivi le match à Amsterdam, aux Pays-Bas.

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Comme Macron, le Premier ministre Michel Barnier, la présidente de la région Ile-de- Valérie Pécresse et l’ancien président Nicolas Sarkozy ont annoncé leur volonté d’aller au match. Pécresse s’est dite “troublée par les images venant d’Amsterdam”, soulignant que “la République ne peut pas être intimidée”.

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Rutayo, a adopté le même ton militaire et a annoncé le déploiement d’un important dispositif policier pour sécuriser le match de football.

Le site Internet considérait que maintenir le match à cette date et dans ce lieu n’était pas envisageable il y a deux mois, mais Macron a personnellement décidé de jouer le match tel qu’il était prévu et d’y assister ensuite, signe qu’il espère atteindre le public juif. communauté « qui a été grandement affectée par son absence ». A propos de la marche contre l’antisémitisme du 12 novembre 2023, selon le site Internet.

Des insultes et pas de punitions

Au-delà d’un match de football de peu d’importance sportive – explique Media Part – ces gestes montrent les atermoiements du pouvoir exécutif français dans le traitement des questions du Moyen-Orient, et son hésitation entre des aspirations multiples et contradictoires, à un moment où la France devait gérer 3 différentes crises : l’arrestation de deux d’entre eux par les autorités israéliennes. Il a eu lieu à Jérusalem, et la visite attendue d’un ministre israélien d’extrême droite, le ministre des Finances Bezalel Smotrich (annulée par la suite), et l’organisation de ce match quelques jours après les événements d’Amsterdam.

Les deux premiers événements auraient pu légitimer une vive réaction de Paris, voire une crise diplomatique entre les deux pays, mais la priorité a été donnée au troisième, au nom de l’émotion légitime suscitée par les images de violence aux Pays-Bas, explique Mediapart.

Le silence est tombé sur l’Elysée – comme le dit le site Internet – après que la police israélienne à Jérusalem a arrêté deux gendarmes du consulat français dans le cadre d’une opération délibérée, lorsque des policiers israéliens sont entrés dans le consulat français lors de la visite du ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, malgré le Le refus du ministère français des Affaires étrangères de le faire.

Malgré le refus de l’ambassadeur d’Israël à Paris de s’excuser, la crise diplomatique que certains attendaient n’arrivera finalement pas, et la France cessera de faire beaucoup de bruit autour de cet incident. En effet, les deux parties se sont contentées que les deux ministres s’écrivent pour clore le dossier, et la diplomatie française a confirmé – dans un communiqué : « Les mesures nécessaires seront prises pour que de tels agissements ne se reproduisent pas ».

Cet incident renforce – selon le site – le sentiment d’une forme d’indifférence de la part d’Israël à l’égard de Paris, dont les protestations ne semblent pas ébranler le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, car après chaque crise Paris prend immédiatement soin d’éteindre le feu et rétablir le lien d’amitié avec Israël.

Qu’est-ce qui vient après les mots ?

Mathilde Bannot, présidente du groupe La France fière à l’Assemblée nationale, a demandé au Premier ministre : « Comment osez-vous accueillir l’un des visages les plus cruels du génocide à Gaza ? Il a répondu en réitérant sa condamnation des déclarations de Smotrich, soulignant qu’il n’y aurait « aucune forme de contact gouvernemental avec lui ». Finalement, le concert qui devait avoir lieu à Paris a été annulé.

La représentante Sabrina Al-Sabahi dit en plaisantant : « La condamnation est bonne. On condamne les massacres, on condamne la famine, d’accord, mais alors ? Derrière ces mots, il n’y a rien de tangible, et ne rien faire, c’est donner un chèque en blanc à Netanyahu.»

Le gouvernement a toutefois rappelé les sanctions prises contre 28 colons extrémistes en Cisjordanie, les propos forts du chef de l’Etat et l’action de la diplomatie française dans les enceintes internationales.

Le site indique que la France, consciente de la perte de son influence dans la région, attend que les grandes puissances changent la situation, et peut-être que l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis pourrait résoudre le conflit s’il parvient à convaincre. Israël doit arrêter le massacre, en échange de l’obtention de la normalisation tant attendue avec les pays arabes.

Mais l’attentisme adopté par la France, à l’heure où les bombardements meurtriers se poursuivent à Gaza et au Liban, constitue un danger moral et juridique.

Farah Safi, professeur de droit et vice-présidente de l’Association des juristes pour le respect du droit international, estime que « la France ne respecte pas les obligations du droit international humanitaire », notamment les Conventions de Genève, qui « lui imposent d’utiliser tous les moyens disponibles ». pour mettre fin aux crimes.

 
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